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31/12/2020
Pour faire la fête...
...on a fait péter les paillettes !
14:05 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (0)
22/12/2020
Bon pour un jour de légèreté
"La Provence, 25 avril 2020 "Confinement: deux coiffeurs clandestins découverts dans des caves en Allemagne."
Au fil du premier confinement, la plasticienne et membre de l'Oulipo, Clémentine Mélois a tenu l'angoisse à distance en collectant des titres de presse et surtout en détournant avec tendresse, humour, irrévérence parfois, des images qu'elle nous livrait sur les réseaux sociaux.
Elles sont ici rassemblées en un parfait petit album qui déridera les plus ronchons.
Mention spéciale aux pochettes de disques détournées !
Grasset 2020, 10 euros.
06:00 Publié dans Humour | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : clémentine mélois
21/12/2020
Cher Père Noël Vraies lettres inventées
"Non ! Rien de rien
Non ! Je ne commande rien...
C'est payé, balayé, oublié
Je me fous de Noël[...]
Édith P."
Lipogramme (texte d'où une lettre est bannie) , en hommage à Georges Perec , pastiches de différents auteurs (Prévert, Madame de Sévigné...) , lettres de Sherlock Holmes ou d'Ulysse et autres fantaisies littéraires plairont aux amoureux des mots qui pourront s'amuser à les imiter.
Mais les membres de L'Ouvroir de Littérature Potentielle ont pioché également dans d'autres registres, plus ancrés dans la vie quotidienne : lettre de la Reudoute, lettre de refus (signée par la stagiaire du comité éditorial), lettres de réclamation, lettre d'amour (coquine , la lettre), chanson, textes utilisant des jargons divers , tout ceci brosse aussi, mine de rien, un panorama de notre société et de ses usages linguistiques.
Une mine de plaisirs à (s') offrir pour 5 euros.
Éditions Librio 2020
06:00 Publié dans Humour, l'amour des mots | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : oulipo
05/12/2020
Passe-moi le champagne, j'ai un chat dans la gorge...en poche
"Bernard Arnault c'est le A de LVMH."
Les revoilà, encore plus riches, encore plus déconnectés de la réalité, la langue encore plus acérée et peut être encore plus drôles: les gens du monde de la mode, dont certains travers sont certes spécifiques, mais dont les réflexions, glanées par Loïc Prigent, pourraient très bien concerner d'autres milieux.
On sourit, on rit franchement, on grince des dents parfois devant tant d'arrogance décomplexée mais on surligne à tour de bras ces réflexions dont on ne sait parfois si c'est elles sont l'expression d'une méchanceté assumée ou d'une bêtise irrémédiable.
un petit florilège: "Je suis un fou de la santé. Je fais de la respiration jusqu'à six heures par jour quand je peux."
"Elle est passionnante comme la photocopie d'une feuille blanche."
"C'est quoi sa formation ?
- Piston +4."
"Me regarde pas j'ai mon mauvais profil aujourd'hui."
"Je déteste les fleurs. Envoie moi un sac à la place."
"Elle est de quelle origine ?
- Conne."
"J'étais à un mariage où personne n'allait à la gym c'était affreux."
"Pour être heureux il faut jamais penser. Elle est hyper heureuse."
"J'ai deux rendez-vous dont deux ennuyeux."
06:00 Publié dans Humour, le bon plan de fin de semaine | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : loïc prigent
02/12/2020
Coquelicot et autres mots que j'aime
Elle nous laisse ses chansons mais aussi ses mots :
« Je suis une nomade empêchée. »
Les mots, elle les chante, elle les enchante pour les petits et pour les grands, mais c’est la première fois (merci, Philippe Delerm !) qu’elle nous les offre sous forme de livre. Un recueil savoureux où Anne Sylvestre , tout à la fois évoque , par petites touches, des souvenirs, des sentiments, des sensations mais aussi se montre malicieuse voire délicieusement critique quand elle personnifie et croque le portrait de « Baliverne et Billevesée », deux commères comme nous en connaissons tous !
Les mots, elle en savoure les sonorités et les couleurs, voire les odeurs (cf « Frangipane ») dans des textes jubilatoires où l’on sent le plaisir de les prononcer, de jouer avec eux, avec le rythme qu’elle leur imprime. Et les textes en prose de flirter avec la poésie…
Des textes qui célèbrent aussi la nécessité des petits mensonges, la lenteur des lectures et relectures de l’enfance, la chaleur de l’édredon, « cette caverne, ce terrier de marmotte pour survivre à la nuit. », la « doublure légère » des mots mal compris, détournés.
On sent l’âme à la fois légère et bien trempée de l’artiste qui a su tracer son chemin à l’écart des sentiers battus. 192 pages à déguster , bien au chaud, sous un édredon.
« En attendant la fin du monde et de nous, mentons mais avec délectation. »
Coquelicot et autres mots que j'aime, Anne Sylvestre, Points Seuil 2014.
06:00 Publié dans l'amour des mots | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : anne sylvestre