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27/09/2020
Panne de secteur
Muriel Cerf disait qu'elle n'écrivait pas pour les lecteurs qui avaient besoin d'un dictionnaire pour lire "Picsou magazine." Certes. Cette écrivaine tombée dans l'oubli possédait un vocabulaire riche, mais ses livres étaient tout sauf ampoulés.
C'est exactement le travers dans lequel est tombé Philippe B. Grimbert : il se regarde écrire et le lecteur se demande si c'est bien du français qu'il est en train de lire et non une très mauvaise traduction du moldave. A la fin de certaine phrases, j'avais besoin de me reformuler ce que j'avais lu pour pouvoir avancer dans ce récit qui avait pourtant été sélectionné comme "coup de cœur" dans une librairie où je n'avais jamais mis les pieds.
J'ai donc jeté l'éponge et abandonné ce père , tout sauf sympathique, qui entend décider de la vie d'abord scolaire puis amoureuse de sa fille pour que son avenir soit assuré.
06:00 Publié dans à vos oreilles!, Lâches abandons, romans français | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : philippe b. grimbert, schtroumpf grognon le retour
Commentaires
"C'est curieux (chez les marins) ce besoin de faire des phrases", faisait dire Audiard à un acteur. C'est une désagréable sensation que de ne rien comprendre sauf le fait que l'écrivain s'écoute écrire. Ça arrive, on passe à autre chose...
Écrit par : Yv | 27/09/2020
Merci Yv, pour cette citation d'Audiard. Seul point positif de cette tentative avortée: une photocopie à l'intérieur qui m'a fait découvrir un autre roman bien plus réussi chez le même éditeur. Billet demain.
Écrit par : cathulu | 27/09/2020
Muriel Cerf avait bien raison! ^_^
Écrit par : keisha | 28/09/2020
Les commentaires sont fermés.