« ça fait longtemps qu'on s'est jamais connu | Page d'accueil | Dans la joie et la bonne humeur »
16/06/2020
Les petites victoires
"" J'aurais voulu être une mère modèle. Ou alors une garce. J'ai raté les deux." Il ne répond pas, voudrait lui dire qu'il n'est pas trop tard pour la garce, que les "mères modèles" sont les pires de toutes, qu'elle a bien fait de se tenir entre les deux, ni l'une ni l'autre, une sorcière de son temps."
Clémence, bientôt quatre-vingts ans, assise à la terrasse d'un café s'autorise enfin à profiter de la vie et invite à sa table un homme qu'elle a identifié. Ce dernier ne se doute de rien et la boucle ne sera bouclée qu'à la toute fin du roman.
Défilent alors les souvenirs, toute une époque, des vies de femmes: Clémence, ses filles, Lydie et Margaux, sa petite fille , Prune.
Des femmes qui ont été chahutées par la vie, par les hommes souvent, qui ont souffert dans leurs corps aussi, se sont éloignées, rapprochées parfois et ont connu de Petites Victoires sur l'adversité. Rien de spectaculaire, rien de pathétique, mais des vies qui nous touchent, même si parfois l'accumulation de souffrances subies pendant longtemps avant de réagir donne envie de secouer un peu ces femmes. Lecture en demi-teintes donc.
Cuné est plus enthousiaste : clic.
Du même auteur, j'avais aimé la pièce La nostalgie des blattes.
06:00 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : pierre notte
Commentaires
Dommage pour cette lecture en demi-teinte, le sujet était intéressant.
Écrit par : Alex-Mot-à-Mots | 16/06/2020
Les commentaires sont fermés.