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10/05/2019
Le dernier amour de Baba Dounia
"Parce que s'il y a bien une chose que nous n'avons pas à craindre , ici, ce sont les épidémies qui touchent le reste du monde."
Elle ne rajeunit pas Baba Dounia. C'est vrai, comme elle le dit volontiers: "Je n'ai plus quatre-vingt deux ans.". Pourtant elle a été la première à revenir s’installer, seule, dans cette zone proche d'une centrale nucléaire qui a explosé,zone où des scientifiques viennent juste effectuer des prélèvements.
Là, elle entretient des rapports épisodiques avec les quelques habitants qui l'ont suivie, l'instaurant presque malgré elle, personne référente de cette communauté qui n'en est pas vraiment une.
Par son optimisme, elle force l'admiration Baba Dounia et devient même , sans presque s'en rendre compte une personnalité connue au-delà des frontières.
Le contraste est saisissant entre ce qu'on attendrait d'une telle situation, dramatique au possible, et la manière, pleine de tendresse et d’humour dont la traite l'auteure, sans aucun pathos.
On aimerait bien ressembler à Baba Dounia quand on aura atteint son âge, sans forcément habiter au même endroit !
Actes Sud 2019, traduit de l'allemand par Isabelle Liber.
De la même auteure : clic. (vient de sortir en poche, chez Babel)
Cuné a adoré.
Merci Clara !
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : alina bronsky
Commentaires
Il faut déjà que je lise le premier.
Écrit par : Aifelle | 10/05/2019
Aifelle, tu vas te régaler avec les deux ! :)
Écrit par : cathulu | 10/05/2019
Les commentaires sont fermés.