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04/09/2018
Les billes du Pachinko
"Ce n’est pas ma faute, je pense, si je ne raconte rien. Si j'oublie le coréen. Ce n'est pas ma faute si je parle français. C'est pour vous que j'ai appris le japonais. C'est les langues des pays dans lesquels on vit."
Claire passe l'été chez ses grands-parents Coréens du Sud que la guerre a exilés depuis cinquante ans à Tokyo. La communication est difficile car ses grands -parents vivent dans une enclave coréenne et refusent de parler la langue de leur pays d'accueil.Pourtant, l'amour est bien présent et circule entre les générations.
Ses grands-parents différant toujours le projet de visiter leur pays natal, Claire, pour occuper son temps donne des cours de français à une jeune japonaise, Mieko, élevée seule par sa mère.
Comme dans le précédent roman de Elisa Shua Dusapin, Hiver à Sokcho,( découvert en poche récemment et que j'ai beaucoup aimé ), en apparence, il ne se passe presque rien, mais la romancière excelle à peindre ce qui est tu et ne se devine qu'à partir de notations ténues. Un roman vibrant et émouvant.
Éditions Zoé 2018.
06:00 Publié dans rentrée 2018, romans suisses | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : elisa shua duspin
Commentaires
Je n'avais pas été complètement convaincue par "Hiver à Sokcho", mais il est possible que je lise celui-ci quand même.
Écrit par : Aifelle | 04/09/2018
J'aime beaucoup ces romans où il ne se passe rien en apparence
Écrit par : Hélène | 04/09/2018
Un roman que j'ai trouvé d'une douceur apaisante.
Écrit par : Moka | 05/09/2018
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