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24/08/2018
Le bruit du dégel
"Quand on doit se remettre de quelque chose, avoir le temps, être lent, est la meilleure thérapie. Parce que se défoncer, à l'alcool ou aux drogues, ce n'est guère que s'efforcer d'arrêter le temps."
Étudiante en cinéma, Kate peine à se remettre du décès de son père et se réfugie dans l'alcool. Chargée de récolter des récits, la jeune femme rencontre par hasard Jean, une vieille dame pleine d'énergie, qui va lui proposer un troc : elle lui confiera ses histoires à condition que Kate arrête de boire.
Autour de tasses de thés odorants, de pâtisseries maison, commence alors une relation enrichissante pour les deux femmes, tout en délicatesse.
Au-delà de l'aspect intime des histoires révélées, c'est aussi tout un pan,souvent peu glorieux, de l'Histoire américaine qui se donne à lire.
Tout en suggestions, sans se départir de sa prose poétique, John Burnside nous livre ici un roman qui entremêle les histoires, les générations, avec bienveillance et sensibilité.
06:00 Publié dans rentrée 2018, romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : john burnside
Commentaires
Je l'ai repéré celui-là ; j'avais été très emballée par "Scintillation".
Écrit par : Aifelle | 24/08/2018
mess je note :)
Écrit par : ptitlapin | 24/08/2018
Aifelle, tu es plus attentive que moi, j'ai failli le louper !
Ptitlapin, yess!
Écrit par : cathulu | 24/08/2018
Ça donne envie. Qu'as-tu pensé de la traduction ?
Écrit par : Melanie B | 24/08/2018
Melanie, je l'ai lu en juillet dans le cadre d'un prix littéraire et j'avoue que j'ai oublié de noter le nom de la traductrice, honte à moi.Catherine Richard-Mas donc.Je n'ai jamais "tiqué" en lisant.
Écrit par : cathulu | 25/08/2018
ça a l'air bien mais franchement, je trouve la littérature écossaise extrêmement déprimante, dure. Du coup...
Écrit par : lewerentz | 26/08/2018
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