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19/04/2018

Je suis le genre de fille

"On en était à "investir". Le mot me coule des mains, c'est une suée, c'est impropre, j'en conclus que c'est sale."

Scandés par l'anaphore qui donne son titre au roman, les chapitres brossent le portrait impressionniste, drôle, souvent, agaçant parfois d'une femme divorcée, qui travaille et dont la fille est adolescente.
Trop accommodante, pour les uns, trop passive pour les autres,  elle n'a pas une bonne image d'elle-même et peine à correspondre aux diktats de la société.nathalie kuperman
Elle rejoue la nuit les dialogues qu'elle aurait pu tenir "mais [son]imagination de perdante les fait tourner à [son] désavantage." Elle nous ressemble souvent et cet exercice de quasi autoflagellation pourrait tourner à vide si les derniers chapitres ne jetaient une ombre émouvante sur l'ensemble. Un roman qui me réconcilie avec l’œuvre de Nathalie Kuperman.

De la même autrice: clic ,clic et reclic.

le billet d'Aifelle qui vous mènera vers d'autres.

 

Commentaires

J'ai passé de bons moments avec certains chapitres, mais je dois reconnaître que j'en attendais plus .. Dans les dernières pages, j'ai retrouvé la Nathalie Kuperman qui m'est plus familière.

Écrit par : Aifelle | 19/04/2018

j'ai bien aimé le début, avant de trouver cela un peu lassant...

Écrit par : eimelle | 19/04/2018

Aifelle, Eimelle, elle sait jouer dans toutes les tonalités.

Écrit par : cathulu | 22/04/2018

Une autoflagellation qui tourne à vide ? Je ne suis pas tentée.

Écrit par : Alex-Mot-à-Mots | 23/04/2018

Les commentaires sont fermés.