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09/04/2018
Le chagrin d'aimer
"- Je ne me résignerai jamais à avoir engendré un être aussi conventionnel que toi, dit-elle en égrenant un rire perlé et en montrant les dents."
Quelle personnalité que celle de la mère de Geneviève Brisac ! Petite fille gréco-arménienne, elle se marie, écrit des feuilletons pour la radio tout en fumant comme un sapeur, appelle les CRS mon chou, vole la vedette à sa fille lors d'un atelier d'écriture que cette dernière est censée animer ou s'exhibe en maillot de bains sur le trottoir d'un magasin alors qu'elle est déjà très âgée.
Oui, mais voilà, certaines femmes ne sont sans doute pas destinées à devenir mère et si elles le deviennent, ce n'est pas une sinécure pour leurs enfants...
Geneviève Brisac nous propose ici, sous forme de chapitres parfois courts, un portrait éclaté de sa mère. C'est vif, enlevé mais il y sourd parfois Le chagrin d'aimer qui donne son titre à l'ouvrage. à lire d'une traite ou à picorer.
Grasset 2018.
06:00 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : geneviève brisac
Commentaires
Je lis actuellement un de ses anciens textes "les filles sont un café". J'aime beaucoup son écriture et sa manière de raconter.
Écrit par : Aifelle | 09/04/2018
Dans ma pal. Picorer donc.
Écrit par : ptitlapin | 09/04/2018
J'apprécie beaucoup Geneviève Brisac (en interview, quand elle parle de ses livres et/ou des écrivain-e-s qu'elle a publié-e-s...) et j'avais adoré "La marche du cavalier" (qu'il faudrait que je relise, tiens), en revanche j'ai plus de mal pour l'instant avec sa fiction.
Écrit par : Melanie B | 10/04/2018
à toutes, j'avais moins aimé le texte sur son père et sur sa voisine mais je me suis régalée avec celui-ci.
Écrit par : cathulu | 15/04/2018
Les commentaires sont fermés.