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06/04/2018
Tant bien que mal
"Je lui dois le petit peuple de mes cauchemars. Je lui dois une myriade de troubles obsessionnels.Je lui dois mon inaptitude chronique à la décision.Je lui dois des litre de sueur. Je lui dois des idées noires et quelques crise de nerfs."
Il n'en a parlé à personne. Pourtant ce petit garçon qui a accompagné l'homme à la boucle d'oreille dans la Mondeo blanche pour l'aider à retrouver son chat n'a pas oublié. Comment le pourrait-il ?
Quand vingt-trois ans après les faits, il reconnaît la voix de l homme, comment va-t-il réagir?
En 90 petits pages, Arnaud Dudek relate le parcours d'un renversement subtil et efficace de situation. Tout est suggéré et donc bien plus efficace et poignant. On suit, pas à pas, le récit de ce futur père et écrivain et on a le cœur serré.Tout est dense et pudique, parfaitement réussi dans le dosage de l'émotion.
En plus, dans "lignes de suite"comme d'hab', l'auteur nous donne des nouvelles, histoire de mieux maintenir le lien avec son lecteur. On peut le rassurer: il nous a bien fait tanguer. Une pure réussite qui file sur l'étagère des indispensables.
Alma Éditeur 2018.
06:00 Publié dans l'étagère des indispensables, romans français | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : arnaud dudek
Commentaires
Effectivement, ça tangue bien pour le lecteur ! Un petit texte que l'on ne risque pas d'oublier.
Écrit par : Aifelle | 06/04/2018
Je l'ai lu d'un seul tenant, sans m'arrêter.
Écrit par : keisha | 06/04/2018
Un petit texte qui remue, on dirait.
Écrit par : Alex-Mot-à-Mots | 06/04/2018
Noté ce matin chez Keisha !
Écrit par : Moustafette | 06/04/2018
Aifelle, aucun pathos.
Keisha, idem !
Alex Mous, à découvrir !
Écrit par : cathulu | 08/04/2018
Petit, mais costaud, si j'en crois ce que vous en dites, toi et Keisha... et comme en plus il rejoint tes indispensables... ;-)
Écrit par : Autist Reading | 09/04/2018
Les commentaires sont fermés.