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09/10/2017
Cette lumière que je vois
"Il m'a pris dans ses bras, et s'il me restait de l'agitation à l'intérieur, elle s'est perdue dans la poitrine de mon oncle."
Comme l'indique très justement la quatrième de couverture , le mot "autisme" n'est jamais prononcé dans le roman de Sofie Laguna qui nous place pourtant au plus près des sensations de Jim, jeune garçon surprotégé par sa mère dans cette famille d'ouvriers australienne des années 80.
Surprotection nécessaire d'ailleurs car le père a du mal à supporter cet enfant au comportement agaçant, qui répète les mêmes phrases, se montre parfois hyper actif et ne trouve pas sa place dans le système scolaire. L'alcool et la violence sont les seuls moyens que cet homme a trouvé comme exutoires à ses frustrations.
Si Sofie Laguna excelle à s'immiscer dans l'esprit de Jim, la multiplication d'épreuves infligées à son personnage principal et le happy end un peu trop convenu ont fait que je suis restée sur le seuil de ce roman pourtant très bien écrit.
Cette lumière que je vois, Sofie Laguna, traduit de l'angalis (australie) par France camus-Pichon, actes sud 2017
06:00 Publié dans rentrée 2017, romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : sofie laguna
Commentaires
Ca avait l'air intéressant, pourtant.
Écrit par : Alex-Mot-à-Mots | 09/10/2017
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