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17/01/2017
Garder la tête hors de l'eau
"C'était ma faute. Pourquoi est-ce que je l'avais écouté ? Et pourquoi est-ce que je l'écoutais tout court ? Il avait failli assassiner mon premier béguin, il m'avait diagnostiqué un problème oculaire imaginaire, et il avait l'art des plans foireux et des catastrophes."
Nicolaïa Rips a grandi entre une mère ancienne mannequin, voyageuse intrépide sédentarisée, métamorphosée en peintre reconnue et un père avocat devenu romancier, spécialiste en catastrophes (cf la citation supra) dans le Chelsea Hotel.
Si dans les années 2000, les célèbres résidents de ce lieu mythique ont mis les voiles depuis longtemps, il n'en reste pas moins que cet endroit est toujours fréquenté par une faune haute en couleurs et surtout bien plus chaleureuse que les camarades de classe , bien trop conventionnels de l'auteure.
Ces derniers lui mènent la vie dure et il faut tout l'humour de la jeune fille pour Garder la tête hors de l'eau, ainsi que des moyens forts peu conventionnels, suggérés par ses parents et amis du Chelsea Hotel.
Une autobiographie échevelée, extrêmement drôle, enlevée, qui se dévore d'une traite. Nicolaïa Rips a dix-huit ans et on lui souhaite volontiers un bel avenir dans le domaine artistique.
Garder la tête hors de l'eau , Nicolaïa Rips,Traduit de l’anglais (États-Unis) par Cécile Dutheil de la Rochère, Fayard/Pauvert, 312 pages.
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nicolaïa rips
Commentaires
J'ai lu un article récemment, je ne sais plus où, sur ce premier livre. Pourquoi pas, mais je ne vais pas en faire une priorité.
Écrit par : Aifelle | 17/01/2017
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