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20/06/2016
Le bestiaire fantastique de Mme Freedman
"Je suis prête à réduire les inégalités scolaires, à démanteler les systèmes d'oppression structurelle et de racisme qui gangrènent notre société, à équiper les leaders de demain des outils universitaires qui leur permettront de révéler pleinement leur potentiel.
D'après mon père, les idées progressistes m'ont lavé le cerveau."
Que penser d'une jeune prof qui donne à ses élèves le sujet suivant : "Écrivez une histoire d'une page dans laquelle votre créature fantastique préférée résout le plus grand problème sociopolitique de notre époque" ? Qu'elle sollicite l'imagination de ses élèves, certes, mais qu'elle est aussi légèrement fêlée . Fêlure qui va aller s'agrandissant car les élèves de Mme Freedman, même s’ils se situent dans la Bible Belt (territoire fondamentaliste chrétien) et plus précisément au Texas, ne sont en rien des anges. Et ce qu'ils révèlent soit avec naïveté, soit avec rouerie , est un quotidien fort agité.
Il n'empêche que deux d'entre eux,Janice Gibbs , rebelle à toute forme d'autorité, et Cody Splunk, futur grand écrivain, vont maintenir un lien avec leur ancienne Prof quand celle-ci sera internée .Ils décideront même de l'aider à s'évader de l'institution où elle est enfermée, institution qui pratique un "modèle capitaliste de thérapie comportementale et cognitive" pour le moins bizarre.
Commencé le sourire aux lèvres, ce roman évolue très rapidement dans des zones plus troubles. Les émotions sont au rendez-vous,douces-amères ou plus violentes et les extraits de journaux des différents protagonistes, les courriels échangés, leurs narrations scolaires ou thérapeutiques, sans oublier l'intrusion de la téléréalité dans leurs vies forment un kaléidoscope nous permettant une vison à la fois plus approfondie et plus éclatée. Se construit ainsi le portrait d'une femme trop idéaliste,trop sensible aussi, trop fragile aussi.
Un grand coup de cœur !
Le bestiaire de Mme Freedman, Kathleen Founds traduit de l'anglais (E-U) par Caroline Bouet, Plon 2016
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : kathleen founds
Commentaires
Arrête avec les coups de cœur et les indispensables !! Lis donc un bon navet que l'on n'ajoute pas encore à la LAL ;-)
Écrit par : Aifelle | 20/06/2016
Demandé sur Netgalley et je n'ai jamais reçu de réponse..
Écrit par : clara | 20/06/2016
Comme Aifelle (et en plus il y a la couverture!)
Écrit par : keisha | 20/06/2016
Aifelle, les navets, je n'en parle guère:)
Clara, mince !:(
Keisha, pas de girafe dans le roman : )
Écrit par : cathulu | 20/06/2016
Bon, et bien, je n'ai plus qu'à me le procurer le plus rapidement possible ( je l'ai même fait à l'instant !) Merci :)
Écrit par : lily et ses livres | 22/06/2016
Il a l'air pas mal du tout, celui-ci ! Le temps qu'il fait est de toutes façons une incitation à la lecture ... :)
Écrit par : leshakili | 22/06/2016
enfin, demande acceptée !
Écrit par : clara | 23/06/2016
Bien d'accord avec Aifelle, stop ! Je le note quand même, évidemment, il a l'air passionnant ! :-)
Écrit par : Melanie B | 23/06/2016
A lire entre les lignes, on devine que cela ne se finit pas bien, je me trompe ?
Écrit par : Alex-Mot-à-Mots | 25/06/2016
Lily, rapide:)
Leshakili, tu positives:)
Clara, chouette:)
Melanie, j'aime ces constructions baroques:)
Alex, mais la vie finit mal de toutes façons, non ? ;)
Écrit par : cathulu | 26/06/2016
Tu es terrible, en plus j'adore la couverture !! Bonne pioche donc. Je le retiens en mémoire. ;)
Écrit par : antigone | 26/06/2016
si c'est un coup de coeur je note ! Et puis mine de rien, ca a l'air d'être un reflet de la réalité perché !
Écrit par : maggie | 26/06/2016
Bien envie de le lire !
Écrit par : Albertine | 26/06/2016
Antigone, Maggie, Albertine, craaaquez :)
Écrit par : cathulu | 28/06/2016
Ça a l'air dans mes cordes, je le note même si pour l'instant il n'est pas offert à ma bibli municipal...
Écrit par : Grominou | 02/07/2016
Grominou;, tu pourrais le demander...
Écrit par : cathulu | 03/07/2016
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