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10/03/2016
La blancheur qu'on croyait éternelle...en poche
« Chez lui, l’affectif l’emportait souvent sur le pratique. »
Mathilde n’ose pas devenir chocolatière car elle est trop diplômée et décevrait son exigeante et envahissante mère.
Lucien, pédiatre, vit dans le même immeuble que Mathilde mais il va lui falloir des mois pour rencontrer sa jolie voisine à deux cents kilomètres de chez lui, tant le monde des sextos et autre facebook lui est étranger.
Joliment scandé par des citations de chansons et de films, La blancheur qu’on croyait éternelle crée un univers douillet où les personnages principaux évoluent à leur aise, en total décalage avec leur époque. En effet, ces trentenaires célibataires se sont donné comme figures tutélaires pour lui Jean-Louis Trintignant et pour elle Romy Schneider (celle des « Choses de la vie », pas Sissi !) Maladroits et touchants, malmenés par leurs prétendus amis, ils peinent à trouver place dans les années 2000 qui leur demeurent totalement étrangères.
Virginie Carton instaure une complicité immédiate et durable avec son lecteur qui se régale à voir les occasions manquées, à repérer les clins d’œil musicaux et cinématographiques (Bande originale pour ne rien manquer à la fin), nous gratifie même de bonus très drôles et d’une guest star surprise. Seul petit bémol : ses personnages principaux semblent parfois un peu trop candides. Une comédie romantique qui remplit parfaitement son contrat, nous divertir avec élégance et finesse.
06:00 Publié dans le bon plan de fin de semaine, romans français | Lien permanent | Commentaires (8)