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04/05/2015
Still Alice
Alice, la cinquantaine rayonnante a tout réussi : sa vie familiale et professionnelle (c'est une linguiste reconnue).
Mais de petits oublis, de mots (un comble pour une linguiste), puis un épisode très déstabilisant de désorientation la poussent à consulter et le verdict tombe: Alice est atteinte d'une forme très précoce (et héréditaire) de la maladie d'Alzheimer.
Si Julianne Moore est à la fois poignante et sobre (elle a bien mérité son Oscar),on aimerait pouvoir en dire autant des autres acteurs , bien pâlots à ses côtés. Il s'agit ici d'un mélodrame assumé et si, bien sûr, le spectateur ne peut qu'être touché (la scène où Alice visite un centre pour malades d’Alzheimer, sans détromper sa guide qui la prend pour un membre de la famille d'un résident potentiel est juste atroce), on ne peut qu'être agacé par tous les poncifs américains (family, love) et par le côté glamour de la chose (Moore est superbe, leur maison est digne d'un magazine de déco et que dire de leur maison de vacances au bord de la plage).
Quant à la fin, élusive, elle gomme artistiquement la déchéance annoncée.Bref, un avis en demi-teintes.
06:00 Publié dans je l'ai vu ! | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : wash westmoreland, richard glatzer, julianne moore
Commentaires
J'ai tellement hésité devant ce film qu'il ne passait plus ..
Écrit par : Aifelle | 04/05/2015
Aifelle, tu as bien fait .
Écrit par : cathulu | 04/05/2015
Ah, les américains et le glamour... Ils ne peuvent pas s'en empêcher ;-) Je garde un assez beau souvenir de "Se souvenir des belles choses" film sur le même thème.
Écrit par : Céline | 08/05/2015
Céline, beaucoup plus "frais" se souvenir des belles choses, je trouve.
Écrit par : cathulu | 09/05/2015
Les commentaires sont fermés.