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« J'en suis restée comme deux ronds de flan... | Page d'accueil | Pourquoi l'esprit de Noël ne passera pas par moi #2 »

13/12/2014

Pourquoi l'esprit de Noël ne passera pas par moi #1

Pourtant, tout avait bien commencé.
Sur un coup de tête, je m'étais inscrite à un atelier couronne de l'avent, que j'avais bien l'intention, en supprimant les bougies, de transformer en couronne d'accueil. Depuis le temps que j'en cherchais une qui me plaise, j'allais enfin pouvoir frimer.
L'esprit embrumé, j'avais oublié quelques points de détails que la réalité s'est chargée de me renvoyer en pleine face.IMG_0444.JPG
D'abord, cet atelier avait lieu en fin de semaine dans un village voisin, perdu au milieu des champs. Ce qui m'a valu des sueurs froides car se faire doubler sans visibilité sur une route boueuse qui serpente dans la nuit, c'est moyen.
Deuxio, à la campagne, si tu n'as pas torturé la maîtresse de maternelle avec les autochtones, tu es , au mieux, même après 25 ans dans le sus-dit village, un nouveau, au pire un étranger. Je te laisse imaginer quand tu te pointes dans un village voisin. Tu passes aussi inaperçue que la mouche tombée dans le bol de lait.
Ensuite, tout le monde s'est pointé à la même heure. Il allait donc falloir attendre , debout, dans le froid de l'arrière -boutique de la fleuriste-décoratrice-vendeuse de thé. Ce qui laissait le temps d'observer celles qui étaient déjà au boulot.
Et là, mes deux mains gauches ont commencé à envoyer des signaux de détresse. Du genre de ceux qu'on lance quand on t'a dit "Viens, ce sera sympa, on débute tous et on va bien se marrer" et que tu découvres que tout le monde est au top. Sauf toi. Un pistolet à colle, j'en avais déjà entendu parler mais , pour moi,  son existence se situait quelque part, dans les limbes de l'inaccessible.
Ensuite, ce furent mes pieds: "On caille !". Puis mon dos :"Tu dois t'asseoir!". J'ai donc capitulé et apès trois quarts d’heure, j'ai levé le camp.
Qu'on ne me parle plus de couronne de Noël. Merci.

Commentaires

et si je te parle de crèche ?

Écrit par : Lystig | 13/12/2014

Lystig, des années que les santons restent bien au chaud dans leur papier de soie ! :)

Écrit par : cathulu | 13/12/2014

MDR ! exactement le genre de mésaventure qui pourrait m'arriver, sauf que je ne m'y colle plus (sans jeu de mot) j'ai accepté ma nullité dans certains domaines.

Écrit par : Aifelle | 13/12/2014

Aifelle, moi aussi ! mais là, la fatigue, sans doute, j'ai péché par optimisme et/ou inconscience ! :)

Écrit par : cathulu | 13/12/2014

tu veux que te t'expédie un pistolet à colle ( fifille two manuelle (pas moi) en a un..:)

Écrit par : clara | 13/12/2014

Il pourrait m'arriver la même mésaventure... Hier soir, je suis restée un peu déçue par mon groupe de lecteurs à la bibli, j'y ai trouvé de l'intolérance... et beaucoup d'égos surdimensionnés... Dur dur le passage à la réalité parfois. Bisous.

Écrit par : antigone | 13/12/2014

Etant nullissime en bricolage de tout bord, jamais je ne m'y aventure.. J'imagine l'ambiance de ce lieu de réunion. Oups je me serais enfuie après cinq minutes

Écrit par : ptitlapin | 13/12/2014

Clara, pas de menace, please ! :)
Antigone,quel dommage !
Ptitlapin,j'étais fascinée par la dextérité de ces dames! :)

Écrit par : cathulu | 13/12/2014

J'ai deux mains gauches aussi... je ne vais jamais faire ce genre de truc, les pros seraient trop choquées par mon air niais (que je soigne particulièrement dans ce genre de circonstances...) ;-)

Écrit par : Anne | 13/12/2014

Alors je ne me sens pas menacée par ce genre de mésaventure car j'avoue que je n'aurais pas eu l'idée de m'inscrire. Pour moi, tout ce qui est travaux manuels remonte à l'enfance et au collège ; une fois que ça n'a plus été obligatoire j'ai laissé tomber. Oh, j'adorerais être habile de mes mains, faire des choses ravissantes et tout, mais 1) je n'ai pas la patience, et 2) je préfère lire ou rêver pendant mon temps libre.

Écrit par : Melanie B | 13/12/2014

Ouais, je suis d'accord, faut se concentrer sur les fondamentaux : chocolats, couette chaude et téléfilms de Noël. Le reste, c'est superflu.

Écrit par : juliette | 13/12/2014

mais nooon .. tu en veux un pour Noël:)???

Écrit par : clara | 13/12/2014

Ton "récit" m'a bien fait rire ! Je me revois lors de mes premiers cours de broderie quand j'avais le sentiment d'être la plus nulle des nulles et que je planquais dans mes poches les fils de soie que j'avais esquintés pour ne pas essuyer de remarques de la part des profs !
C'est vrai que dans les petits patelins, il est préférable d'être du coin pour s'intégrer !

Écrit par : Albertine | 13/12/2014

J'ai deux mains gauches aussi et c'est dans la matière "travaux manuels" que j'obtenais les plus mauvaises notes à l'école. Je n'ai jamais progressé.

Écrit par : sylire | 13/12/2014

ça fait plaisir de voir aux nombreux commentaires que nous sommes nombreuses à ne pas savoir quoi faire d'un pistolet à colle... Horreur ! Je m'imagine déjà la couronne et la colle qui dégouline partout sur les décorations ! Merci d'avoir testé (ou presque) pour nous. ;-)

Écrit par : Kathel | 14/12/2014

Ce n'était pas le bon moment, c'est tout ! :))

Écrit par : cath | 14/12/2014

Anne, Albertine,Sylire, je me sens moins seule, merci ! :)
Melanie, Juliette,, nous sommes raccord les filles! :)
Clara, sans façons, merci:)
Kathel, une vision horrible, oui !
Cath, on va dire ça !! :)

Écrit par : cathulu | 14/12/2014

Exact, les villages de ce genre, tu y restes à vie l'"estranger" ou comme dit ma mère "c'est un rapporté" (après 20 ans dans le coin). par chance je suis de ce coin, mais je compatis avec les non autochtones... ^_^

Écrit par : keisha | 15/12/2014

Les commentaires sont fermés.