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17/09/2014
Grand chasseur blanc
« Décidément, depuis que j’étais dans ce pays, j’avais des problèmes avec mon identité. »
La cinquantaine bien entamée, Simon Sorreau se réfugie en Indonésie. Les raisons de de la cavale de celui qui naguère a été « une personnalité du Tout-Paris, un polémiste et producteur de talent et un auteur en devenir. » nous les découvrirons progressivement. Au début du récit nous savons juste qu’il a eu maille à partir avec la justice et que ceci est lié à son ex-femme.
Loin de ses parents, de son éditeur, avec qui il communique via skype, Didier se noue d’amitié avec un géant québécois, Bart, noue une relation amoureuse avec une française de passage, tente d ‘écrire un nouveau roman ,tout en éclusant des litres de bière.
Bilan mitigé concernant la lecture de ces 450 pages qui s’essoufflent parfois (et le lecteur aussi). Point de vue masculin sur les femmes, le couple, ce roman alterne complaisance (je suis comme je suis, un salaud mais je n’y puis rien) et autodérision. L’ambiance de Bali est très bien rendue, le regard sur les expats acéré. De jolis moments de lecture entachés parfois par des clichés mal venus.
Lu dans le cadre du prix Confidentielles.
L'avis de Brize
06:00 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
Mitigé pour moi aussi. Et je m'y suis essoufflée tout pareil !
Écrit par : Brize | 17/09/2014
Brize, soeurs de lecture ! :)
Écrit par : cathulu | 18/09/2014
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