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28/10/2013

Chers voisins

"Ils étaient réunis sous le lustre central, les hommes discutant football et voitures pendant que les femmes bavardaient sur ce ton faussement intimes des gens qui ne s’aiment pas beaucoup et sont néanmoins obligés de se fréquenter."

Pepys Road, une rue de Londres d'un quartier autrefois peu élégant a maintenant grimpé dans l'échelle socio-économique. En décembre 2007, y résident aussi bien Petunia Howe, qui y a toujours vécu que des familles de traders où les enfants sont "gâtés mais négligés" ou encore une famille pakistanaise dure au labeur.. L'argent semble couler à flots dans Londres mais pas forcément pour tout le monde. Et dans Pepys Road ne font que passer des réfugiés apatrides, coincés dans d'inextricables situations john lanchester,so britishadministratives, des ouvriers du bâtiment polonais ou encore un petit génie du football sénégalais. Bref, un microcosme représentatif de la société londonienne dont la tranquillité va être mise à mal par de mystérieux courriers avertissant: "Nous voulons ce que vous avez"...
John Lanchester dans ce bon gros roman de 567 pages où alternent les points de vue nous dépeint avec acuité une société  sur le point de basculer. Des personnages attachants, une écriture sans fioritures mais efficace font qu'on ne s'ennuie pas une minute dans ce roman qui tient ses promesses, même s'il lui manque une pointe d'originalité. Idéal pour un dimanche d'automne.

Chers voisins, John Lanchester, traduit de l'anglais par Anouk Neuhoff avec la collaboration de Suzy Borello, Plon 2013.

Commentaires

L'originalité, parfois c'est fatigant, mettre le nez dans un roman comme on enfile ses vieilles pantoufles a aussi son charme ..

Écrit par : Aifelle | 28/10/2013

Je note, tu as cité tous les mots magiques :)

Écrit par : Cuné | 28/10/2013

Rien que la couverture est la promesse d'une de ces bristisheries que j'adore...

Écrit par : keisha | 28/10/2013

j'espère pouvoir le lire aussi !

Écrit par : clara | 28/10/2013

Très tentant même si c'est un pavé...

Écrit par : Hélène | 28/10/2013

Aifelle, exactement ! mais une petite pointe de gingembre dans un gâteau anglais n'a jamais fait de mal et une pointe d'originalité dans un roman non plus:)
Cuné, lesquels ? "réfugiés", "polonais", "football" ? :)
Keisha et le titre aussi, bien plus alléchant que l'original "capital".
Clar, la tempête va le déposer à tes pieds!:)
Hélène , on ne se voit aps tourner els pages!:)

Écrit par : cathulu | 28/10/2013

Je m'eclipse vite avant de relire ton billet et de finalement noter ce titre. Parce qu'à la première lecture, comme ça, ouf ça ne me tente pas plus que ça... Ton enthousiasme modéré sans doute !

Écrit par : antigone | 28/10/2013

Antigone, je me suis régalée mais je suis passée à un cheveu près d'un gros coup de cœur!:)

Écrit par : cathulu | 28/10/2013

Je meure d'envie de l'acheter mais mon portemonnaie n'est pas d'accord en ce moment... ;-)

Écrit par : lewerentz | 28/10/2013

Les commentaires sont fermés.