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25/02/2013
Je tue les enfants français dans les jardins
"Je me lève le matin pour aller passer quelques heures sous les crachats et puis je rentre."
"N'essayez même pas de faire cours, Mademoiselle. Sauvez votre peau.", tel est le conseil que son inspecteur a prodigué à Julia Genovesi, jeune prof d'italien dans un collège marseillais. Voilà qui est bien loin des attentes de la jeune femme et qui ne lui sera pas d'une grande utilité. Le jour où un des semi-délinquants qui "chauffent" les places de sa classe ira trop loin, Julia ne pourra s'appuyer ni sur ses collègues "ratatinés" ni sur sa hiérarchie, débordée, et ne voulant surtout pas faire de vagues. Elle ne pourra compter que sur elle-même et sur la haine qui l'habite, sentiment qui lui fait horreur.
Roman noir, très noir, Je tue les enfants français dans les jardins analyse de l'intérieur ce formidable gâchis qui est en train de se dérouler dans certains collèges.
La narratrice réfute avec vigueur les thèses généralement avancées et balance par dessus bord bons sentiments et langue de bois. Le style est vif, acéré et sensible à la fois. Un premier roman comme un coup de poing.
Déniché à la médiathèque.
Je tue les enfants français dans les jardins, Marie Neuser, L'Ecailler 2011, 164 pages dérangeantes et c'est tant mieux!
06:00 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : marie neuser
Commentaires
Très allécheante cette histoire, c'est le côté politiquement incorrect qui me tente le plus.
Écrit par : Aifelle | 25/02/2013
Cela m'attire aussi, mais en même temps ça me fait peur... ^_^
L'auteur est (était?) prof?
Écrit par : keisha | 25/02/2013
Ma fille vient d'entrer au collège... Et ce qu'elle me raconte me sidère parfois.
Écrit par : antigone | 25/02/2013
Le titre interpelle sacrément !
Écrit par : sylire | 25/02/2013
C'est ce qu'il me faut ( dixit la mère qui au bout d'une journée de vacance scolaires pète déjà une durite....) !
Écrit par : clara | 25/02/2013
Je l'avais déjà repéré. Aïe, j'aime pas les piqûres de rappel, même si dans mon cas elles sont souvent nécessaires... ;-)
Écrit par : Gwenaëlle | 25/02/2013
oh là là
c'est terrible !
si loin du discours ambiant!
Luocine
Écrit par : luocine | 26/02/2013
Je préfère ne pas lire, ça va me déprimer .... par contre je viens de trouver "Bambois" sur tes conseils !
Écrit par : Rose | 26/02/2013
déjà repéré mais j'ai ensuite hésité car j'ai lu plusieurs mauvaises critiques. Finalement, as-tu aimé ou pas trop ?
Écrit par : Theoma | 27/02/2013
Lu et commenté, ne méritait pas le battage qui en était fait , mais comme je l'écrivais alors, c'est rapide à lire, une sorte de défouloir après sa journée de classe. Vivement la version administrative de la chose qui dirait : "Je tue les directeurs de services déconcentrés dans les bois." ou "Je décime l'administration supérieure qui ne sait rien faire" Ah non, ça, c'est la suite de " L'oligarchie des incapables." Depuis, je rajouterai bien un tome intitulé J'élime ceux qui ne peillon pas de mine.
Écrit par : le Merydien | 27/02/2013
Aifelle, Luocine,une bouffée de soulagement!:)
Keisha, apparemment, oui.
Antigone, hélas...
Sylire, c'est en fait une citation, explicitée dans le roman.
Clara!:)))
Gwen, certaines font du bien!:)
Rose, c'est plus ton univers, Bambois!:)
Le Méridyen, oui un défouloir pour les profs, c'est tout à fait ça. à ta liste, j'ajouterai la sécu étudiante!:)
Écrit par : cathulu | 27/02/2013
Theoma, oui, j'ai beaucoup aimé!:)
Écrit par : cathulu | 27/02/2013
tsst, pas de meurtre pour le moment, parent non démissionnaire, je ce cède pas, je fais de la résistance (!)!
Écrit par : clara | 28/02/2013
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