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30/07/2012
Divan
"Je me suis découvert une clairière, un espace inhabité, un coin de moi que je n'avais pas encore visité, je le laisserai s'épanouir sans intervenir."
Elle reconnaît avoir une vie agréable, son mariage n'est pas en ruines, elle peut exprimer sa créativité, mais pour la première fois elle suit une psychanalyse. Pourquoi? Elle même est bien en peine de le dire, mais la crise (de milieu de vie ?) est bien là.
Cette thérapie va se poursuivre trois ans durant, et au fil des rencontres avec son thérapeute va se dessiner le portrait d'une femme d'un peu plus de quarante ans qui a l'impression d'être une thérapie de groupe à elle toute seule car elle est plusieurs femmes en une.
Pas d'indications de temps, de cette analysée nous ne saurons rien d'autre que ses épanchements à son thérapeute et ce sera au lecteur de combler les pointillés, d'ajuster les différentes indications qu'elle nous donne. C'est à la fois un peu frustrant mais également très intéressant car le portrait reste sans cesse en évolution et ne sera jamais figé.
L'écriture est élégante et l'on s'attache à cette femme dont certaines facettes nous ressemblent souvent.On reste juste sur sa faim car le livre est trop court (158 pages seulement) et l'on serait bien resté un peu plus longtemps en aussi charmante compagnie.
Divan, Maria Medeiros, traduit du brésilien par Marcia Corban, Pocket 2012.
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : maria medeiros, psychanalyse
Commentaires
En regardant le programme du festival America, je me suis demandé combien d'auteurs brésiliens j'avais déjà lus. Eh bien, eh bien.... pas beaucoup, pour ne pas dire pire...
Écrit par : Ys | 30/07/2012
Ys, effectivement,je crois que je suis dans le même cas que toi !:)
Écrit par : cathulu | 30/07/2012
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