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29/11/2011
Vie et opinions de Maf le chien et de son amie Marilyn Monroe
"Elle rétrécit le collier de plusieurs crans.Puis elle me l'attacha autour du cou avec toute la pompe que les Anglais réservent aux petit moments d'émotion et je fus aussitôt content d'en connaître l'histoire."
Un petit bichon blanc anglais, trimballé de maison en maison lettrées , où il glane opinions politiques et références littéraires, finit par traverser l'Atlantique et être offert par Sinatra à Marilyn Monroe. Cette dernière le baptisera Mafia Honey, abrégé en Maf ,et lui fera partager les deux dernières années de sa vie.
Maf discute avec les animaux dont il croise la route et commente intérieurement les propos que les humains échangent autour de lui, se piquant de philosophie ou de psychanalyse. Quelques scènes fortes, -la rencontre Marilyn/ Carson Mac Cullers ou Marilyn /JFK- ne parviennent pas à donner de l'intensite à une narration paresseuse. Un style élégant mais un peu creux.
Vie et opinions de Maf le chien et de son amie Marilyn Monroe, Andrew O'Hagan, traduit de l'anglais par Cécile Deniard, Points Seuil 2011, 344 pages.
J'étais resté totalement hermétique à La vie et opinions de Tristram Shandy, la malédiction continue .
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : andrew o hagan, marilyn monroe, chien
28/11/2011
Les voies perdues
"C'est au nord de nulle part."
On le connaît pour ses polars noirs, voire très noirs, son amour de la nature , mais ce qui pointait parfois au détour d'une phrase, se montre ici plus en lumière: la poésie. Cette manière de prêter attention aux détails, aux matières, aux textures, à l'ombre, à la lumière, à l'indicible, qui se laisse parfois capturer.
Cette poésie que l'on trouve aussi dans les photos de Philippe Matsas, en noir et blanc pour signifier le deuil d'une région parcourue par des voies ferrées désaffectées, qui disent les trains d'autrefois, et les actuelles "friches humaines, industrielles ou ferroviaires" qui provoquent "le souvenir ou la mélancolie."
Des hommes , il en sera peu question, et dans les textes et dans les photos, seules demeurent des silhouettes en contre jour , un homme comme démantibulé, une femme et ses enfants regardant au loin ou des traces maladroites d'un amour tagué.
Les lignes géométriques , structurent un espace où le ciel a la part belle, un ciel torturé et changeant, le cile du Nord, quoi !Mais ce sont plus particulièrement les photographies rasant le sol, capturant la grêle de plantes sèches comme des flèches qui semble s'être abattue sur les rails pour mieux les brouiller, les effacer, qui ont retenu toute mon attention. Ce sol qui, sur un autre page "ressemble à une vieille peau tannée, comme celle d'une peau d'hippopotame."Nous retrouvons ici comme un écho de l'univers décrit dans Les derniers jours d'un homme, une manière de mettre en scène un monde où l'homme est réduit à la portion congrue car le travail a disparu. Restent les cicatrices, les ferrures rouillées, les rails déglingués, les bouleaux qui les enjambent sans vergogne, tout un paysage mélancolique où le voyage n'est plus qu'un souvenir, une trace qui s'efface déjà.
Les voies perdues, Pascal Dessaint, Philippe Matsas, Editiosn Après La lune 2011, à laisser traîner mine de rien sur la table du salon pour le feuilleter et se laisser captiver.
06:00 Publié dans Photographies | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : pascal dessaint, philippe matsas
27/11/2011
Séparée , Vivre l'expérience de la rupture
"On ignore si les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus , on sait seulement qu'ils continuent de vivre dans des mondes où le souci de l'autre n'occupe pas la même place." (C'est un homme qui l'écrit !)
Il aura fallu bien des affrontements pour que le divorce soit instauré en France Une des plus ferventes divorciaires (qui défendent le divorce)au XIX ème siècle est George Sand et les aspirations de l'auteure d'Indiana préfigurent déjà certaines revendication contemporaines :"Je veux le bonheur! j'y ai droit, je le mérite, je le veux...Malgré toi, société infâme, malgré toi et tes décrets, je serai heureuse; je veux l'être et je le serai."
Est-ce pour cela que trois quarts des séparations et des divorces sont demandés par les femmes ? Quelles sont les attentes des femmes par rapport au couple ? Quels sont les types de couples et surtout quels sont les principaux motifs des séparations, voici les principales questions que s'est posé le sociologue François de Singly.
Se fondant sur des entretiens* , rapportés de manières très vivante, mais aussi sur un corpus d'oeuvres littéraires ou cinématographiques, il apporte ainsi un éclairage structuré et imagé , sans jamais jargonner, sur un phénomène qui nous touche toutes, de manière directe ou indirecte. Chacune de nous se reconnaîtra, elle ou ses amies dans ces cheminements qui sont ici débroussaillés et envisagés "à froid" avec une lucidité épatante.
Comprendre le fonctionnement des couples et la manière différente dont les hommes et les femmes l'envisagent m'a tout simplement enthousiasmée et j'ai collé à toute allure plein de marque-page sur ces 222 pages que j'ai dévoré à toute allure !
Seul petit bémol, l'auteur a relégué en note de bas de page une conséquence à mon avis très importante : du point de vue économique, le risque de pauvreté (ou du moins de diminution du pouvoir d'achat) pour les fmemes qui constituent l'essentiel des familles monoparentales.
Séparée, Vivre l'expérience de la rupture, François de Singly, Armand colin 2011.
* Je les ai trouvée courageuses et clairvoyantes , ces femmes !
06:00 Publié dans Les livres qui font du bien, très utiles! | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : françois de singly, se séparer, se retrouver soi même
25/11/2011
J'aime être gourmande
"Arrière les épices coup de cymbales, l'alcool grosse caisse , la sauce jazz ! Arrière la goinfrerie, la gloutonnerie et autre intempérances ! Cachez-vous de même régimes !"
Quel plaisir de retrouver la langue drue, charnelle, roborative de Colette !
D'entrée de jeu Guy Martin nous fait saliver en imaginant le menu qu'il aurait élaboré pour cette "gourmande de la vie." Gérard Bonal et Frédéric Maget nous précisent ensuite que les 13 textes ici rassemblés ont été sélectionnés parmi les articles que l'auteure des Claudine avait rédigé pour le magazine Marie-Claire, des textes où elle s'adresse en toute camaraderie aux lectrices et ce dans une période troublée (les textes vont du 27 janvier 1939 au 24 mai 1940).
Très éclectique, Colette nous livre la recette du café au lait de concierge, se régale (et nous avec elle) à énumérer les plats dont elle fait son ordinaire, parle "du haut de [ses] soixante ans" de l'amour et de sa durée, promettant , la coquine, " certaines surprises dont nous ne devons rien laisser savoir, sinon qu'elles mettent parfois sur un visage et dans des regards de femme mûre, l'éclat triomphant qui illumine les jeunes épouses..."
Les chats sont bien sûr au rendez-vous- un texte tout en délicatesse et émotion- mais Colette célèbre tout autant les quartiers de Paris qui sont autant de provinces, le courage des femmes qui ont remplacé un peu partout les hommes partis au front ou la nécessité de conserver un décor agréable, un peu de frivolité dans ces temps difficiles. Elle se penche également sur les enfants, célébrant leurs capacités remarquables, ce qui ne manque pas d'étonner quand on connaît la relation perturbée qu'elle entretint avec sa propre fille... C'est parfois inégal, le premier article qui donne sont titre au recueil est une pure merveille et donne aussitôt envie de se replonger, pour prolonger la dégustation, dans Colette gourmande (une très jolie idée de cadeau) !
J'aime être gourmande, L'Herne 2011, 96 pages. 9.50 euros, un peu chérot quand même...
06:00 Publié dans Nouvelles françaises | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : colette, marie-claire, guy martin
24/11/2011
Il était une fois dans l'Est
"Inutile de faire le test, je suis forcément séropositive aux anticorps du soviétisme."
Pas de chance ! "Jamais on ne me remettrait le foulard, jamais je ne revêtirais l'uniforme.
Jamais je ne fus tant déçue."Le foulard c'est celui des pionniers , organisation complémentaire à l'école en Allemagne de l'Est et si Anna connaît une telle déception c'est qu'entre temps le mur de Berlin est tombé. Plus de RDA, plus de foulard des pionniers.
Cette petite fille qui avait 7 ans en 1989 et vivait en RDA, nous livre ici ses souvenirs d'une vie qu'elle jugeait tout à fait normale, à quelques détails près, faute de références extérieures.Ce quotidien, vu à travers les yeux d'une enfant, nous apparaît plein de fraîcheur mais fait aussi froid dans le dos. L'enfant devenue adulte comprend en effet rétrospectivement que sa mère lui a sauvé la vie en refusant, arguant d'un eczéma fort opportun, qu'elle devienne une nageuse de compétition. Quelques détails comme le fait que les gens n'osaient pas entrer dans l'isoloir pour voter (l'abstention ou le vote blanc étant fort mal vus), ou que les serrures étaient quasiment identiques , rendent ce texte particulièremement vivant et marquant.
Pas de vision manichéiste pour autant , Anna mettra près d'un an à s'adapter à sa nouvelle vie à L'ouest et cherche à tout prix à préserver une vision équitable de sa jeunesse : "Mon enfance n'était pas moche...Je ne veux pas l'oublier...mais je voudrais me souvenir d'autre chose que ces images communes à tous les petits de l'Est. Je ne peux pas. Le communisme, c'est peut être ça aussi . La mise en commun de tous nos biens..." Une définition accablante. Mais l'humour et la fraîcheur du récit allègent beaucoup l'atmosphère de ce texte. à découvrir sans plus attendre.
"Audren s'est inspirée des souvenirs d'enfance d'Anke, son amie allemande, pour écrire cette histoire." (extrait de la 4 ème de couv'.)
Il était une fois dans l'Est, Audren, Ecole des loisirs 2011, Collection médium, 109 pages marquantes.
06:00 Publié dans Jeunesse | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : allemagne de l'est, enfance
22/11/2011
Les vieilles
"Une moto pareille, il y a encore un arbre qui va morfler dans pas longtemps !"
Fi des Bonnes-mamans et des mamies gâteaux, Les Vieilles de Pascale Gautier sont tout sauf gentilles, et c'est tant mieux !
Leur univers est presque entièrement féminin, (leurs hommes sont morts ou enfuis depuis longtemps) à l'exception du prêtre qui officie devenant quelques ouailles chevrotantes, du boucher qui voit tomber de drôles de choses devant sa boutique, du "jeune vieux" qui prépare le marathon de Londres et joue le coq du village, sans oublier Kevin l'employé des pompes funèbres (et l'un des rares jeunes à être resté au Trou (le nom de la ville où tout ce petit monde réside). Kevin qui adore qui les adore ses vieilles. "Les vieilles , c'est ce qu'il y a de plus beau au monde. Leurs corps fripés, leurs visages ravagés, leurs yeux qui n'y voient goutte, leurs oreilles qui n'entendent rien. Les vieilles sont émouvantes.La vie les a malaxées triturées brisées. Elles portent l'empreinte de la mort.Elles sont déjà de l'autre côté et se raccrochent à ce qu'elles peuvent.C'est pour cela qu'elles sont si souvent insupportables."
Pascale Gautier nous les présente, chacune leur tour, dans un carrousel grinçant, sur fond de ritournelles de phrases toutes faites ou volontairement emphatiques qui viennent souligner que ces vies enfin de course tournent à vide, la plupart de ces vieilles ayant renoncé à évoluer, mais continuant néanmoins à "balancer" sur leur famille, à s'accrocher au peu d'indépendance qui leur reste. Le Trou et ses 365 jours de soleil de soleil pourrait être le paradis, il n'est que l'antichambre de la mort, l'endroit aseptisé où viennent s'échouer les vies qui n'en demandaient pourtant pas beaucoup. C'est caustique, d'un humour noir hautement réjouissant et ça balaie tous les poncifs politiquement corrects sur les vieilles !
Les vieilles, Pascale Gautier, folio 2011, 215 pages pleines d'une tendresse rugueuse!
06:00 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : pascale gautier
21/11/2011
Une humeur de chien
"Ces représailles, pensa Churchill, ont autant de punch qu'une serpillière anémique."
La dépression, "ce chien noir sur mon épaule" comme l'appelait Churchill, rôde d'autant plus près de lui que l'homme d'Etat s'apprête à prendre sa retraite, bien qu'il lui en coûte. Mais c'est d'abord chez Esther, jeune bibliothécaire que" l'hyperréalité" de ce chien vient prendre ses quartiers, sous forme d'un molosse gigantesque, à la fois attachant et sans gêne .
Tout l'art de Rebbecca Hunt, dont c'est ici le premier roman, consiste à montrer comment les destins des deux humains vont se croiser et surtout à montrer toute l'ambiguïté des rapports que nous entretenons avec la dépression d'une manière très imagée, "il connaissait la méthode tout en flux et reflux de l'animal, connaissait aussi les chemins que les spores de son influence empruntaient pour pénétrer le coeur même de votre être."Churchill et Esther parviendront-ils à se débarrasser du "garrot de barbelés" qui enserre leurs crânes ?
Un thème qui a tout pour rebuter mais l'écriture ,enlevée et pleine d'humour de Rebbeca Hunt en fait une lecture revigorante !
Loin de générer l'ennui ou la morosité, Un humeur de chien,(re) donne le sourire !
Une humeur de chien (Mr Chartwell), traduit de l'anglais par Sarah Gurcel, Denoël 2011, 300 pages so british !
Le billet de Cuné, l'éclaireuse !
06:00 Publié dans Les livres qui font du bien, romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : rebecca hunt, winston churchill, dépression, blackdog
18/11/2011
L'enfant invisible
"Merde, je te jure, j'adoooore New-York ! lui dis-je avec un sourire."
Troisième volume des aventures de Madeline Dare*, L'enfant invisible commence sur les chapeaux de roues avec une scène d'anthologie qui m'a illico remonté le moral ! Très contente de retrouver ma copine Madeline, forte en gueule, féministe, as de la formule et apte à se retrouver en moins de temps qu'il ne faut pour le lire dans les ennuis jusqu'au cou ! Là, partie dégager à la machette la végétation luxuriante d'un cimetière, c'est évidemment elle qui découvrira le squelette d'un enfant dont les côtes ont été défoncées.
Cette découverte, par ricochet, lui permettra d'apprendre un secret de famille et Madeline aura fort à faire entre son mari, Dean, sa soeur, sa mère et sa richissime amie Astrid pour aider la police dans son enquête.
Pas de surprise ici, on sait très rapidement qui est le coupable, la narration joue davantage sur le suspense du procès qui clôture le livre et surtout sur les descriptions des relations entre les personnages. Madeline est une wasp déclassée qui se démarque de ses origines et évolue dans le New-York des années 90 (où l'on a éventuellement un Biper mais pas de téléphone portable et où l'on commande des livres par téléphone et non par internet, impression parfois d'être au temps des dinosaures et ça se déroule il ya 10 ans !), qui subit les effets désatreux de la politique de Reagan. La violence faite aux enfants, mais aussi les femmes codépendantes affectives , le couple de manière plus générale " ...je considérais le mariage comme un édifice d'une fragilité extrême, fait de duvet de cygne , de pétrole lampant et de rêve éveillé." sont quelques uns des thèmes abordés dans ce roman qui fait preuve d'un humour décapant sans pour autant négliger l'émotion.
Je n'ai pourtant guère compris l'utilité des interventions de son amie Astrid et des bizarres relations qu'elles entretiennent, mais bon, cela sera peut être explicité dans le prochain volume.
Un roman qui, encore une fois, aurait gagné à être plus rigoureux dans sa progression mais bon...
L'enfant invisible, Cornelia Read, traduit de l'américain par Laurent Bury, Actes noirs, Actes Sud 2011, 408 pages qui m'ont à moitié satisfaite.
Déniché à la médiathèque.
*Chaque roman peut se lire indépendamment.
Le second de la série est ici.
Cuné avait apprécié le premier: Champs d'ombres (paru en poche), mais pas Ptitlapin.
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : cornelia read, new-york, new-york comme entonnait nina hagen
17/11/2011
Le Noël du chat assassin
"C'est ça, joyeux Noël à toi aussi !"
Serait-ce parce que "L'esprit de Noël n'est pas arrivé jusqu'à [sa ]gamelle" que Puffy va finir enfermé dans la garage ? Ne serait-ce pas plutôt parce que ,comme d'hab', notre chat rouquin préféré a enchaîné les catastrophes, prétendant avec un aplomb formidable que ce n'était pas de sa faute ?
En tout cas, grâce à ce félin rouquin, Noël sera mémorable et les jeunes lecteurs se régaleront des volte- faces de Puffy qui,tantôt se prête de mauvaise grâce aux inventions de Ellie et de ses cousins, tantôt cabotine dès qu'il est le centre de l'attraction. Il finira par atteindre le sommet...du sapin et en subira les conséquences !
"Ce Noël a été affreux, affreux, affreux ." pour Puffy, gageons qu'il sera nettement plus drôle pour les jeunes lecteurs !
Le Noël du chat assassin, Anne Fine, traduit de l'anglais par Véronique Haïse, aux illustrations , toujours aussi réussies, Véronique Deiss, Mouche de l'Ecole des Loisirs (pour les enfants qui aiment déjà lire tout seuls.
88 pages à lire d'urgence avant de décider d'offrir un chat !
à glisser dans un peu plus d'un mois en dessous du sapin !
06:00 Publié dans Humour, Jeunesse | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : anne fine, puffy, esprit de noël
16/11/2011
L'indésirable
"Elle vous avale entièrement, si vous la laissez faire."
Deux cent quarante cinq pages pour que l'action commence à proprement parler. D'aucuns chicaneront : Et le bizarre incident du chien derrière le rideau ? Certes. Mais laisser une fillette remuante avec un chien, âgé de surcroît ,derrière un rideau (?!) ne peut qu'entraîner des ennuis...Nous sommes plus ici dans l'ordre de la normalité et il faut bien attendre toutes ces pages pour que la dimension fantastique de la demeure d'Hundreds Hall fasse son apparition.
L'action peine donc à se mettre en route et le personnage du docteur, garant tout à la fois de secrets professionnels (qu'il divulgue allègrement) et de la rationnalité ne m'a pas beaucoup convaincue non plus.
Autant je m'étais régalée avec Du bout des doigts qui revisitait magistralement les codes du roman à la Dickens, autant je me suis ennuyée ici. Jet d'éponge donc.
L'indésirable, Sarah Waters 10/18 2011, traduit de l'anglais par Alain Fefossé ,646 pages, ah oui, quand même !
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : sarah waters, maison