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06/10/2009

L'homme qui m'aimait tout bas

"Plus je me relis et plus je me relie à lui."

"Père adoptif", "père biologique", ces expressions n'ont pas cours dans l'univers d'Eric Fottorino. Pas plus que demi-frères d'ailleurs. seul compte l'amour qui circule entre l'auteur  et celui  qui lui a donné  son nom en 1970 et qui s'est suicidé en 2008.
Pas  de  "tombeau" au sens poétique du terme dans L'homme  qui m'aimait tout bas. Mais un livre  empli de chaleur, d elumière, celle dela Tunisie  d'où était originaire  Michel Fottorino, ce kiné "aux mains d'or" qui "préféra toujours  le silence aux paroles". Empli  d'amour et d'admiration pour cet homme que le romancier fait apparaître sous différentes formes dans  ses romans, rejouant ainsi  de multiples  façons LA scène fondatrice, cette scène originelle d'adoption proposée. Michel sera  aussi  cet "accordeur de corps  , une des  figures  centrales du superbe roman Un territoire  fragile,  riche d'humanité et dispensant son don sans compter. Et pourtant fragile cet homme l'était aussi mais il dissimulait soigneusement ses fêlures ou ses gouffres...41lyKiiKu7L._SL500_AA240_.jpg
Un texte magnifique qui se joue des mots pour mieux les faire vibrer . Et nous avec.

L'homme qui m'aimait tout bas,  Eric Fottorino, Gallimard 2009, 148 pages emplies  d'émotion.

Livre lu dans le cadre du Goncourt des lycéens.

 

L'avis  de  Jules.

Commentaires

Tu as reçu les bouquins donc ? Moi pas encore.

Écrit par : fashion | 06/10/2009

Je dois le lire normalement tout bientôt...j'ai hâte ! J'avais terriblement aimé l'écriture de "un territoire fragile" !

Écrit par : antigone | 06/10/2009

Fashion, yess, portés par le vent et la pluie!
Antigone, "Un territoire fragile" qui vient de ressortir en poche est de la même veine...:)

Écrit par : cathulu | 06/10/2009

Il a l'air vraiment beau celui-ci. Je ne connais pas l'auteur.

Écrit par : Stephie | 06/10/2009

superbe roman à lire et à relire.

Écrit par : dan | 06/10/2009

@ fash : arrivés chez moi aussi la semaine dernière..


j'ai aimé "un territoire fragile" (sauf la fin, de mémoire) mais je ne si j'aurais envie de le lire, celui-ci, j'ai l'impression qu'il y a beaucoup de similitudes, non?

Écrit par : amanda | 06/10/2009

Je n'ai jamais lu Fottorino, mais son univers est attirant!

Écrit par : chiffonnette | 06/10/2009

J'ai adoré "Baisers de cinéma", mais celui-ci ne me tente pas du tout étrangement...

Écrit par : Lilly | 06/10/2009

Il écrit bien, il est touchant, je n'en resterai pas là!!

Écrit par : Jules | 06/10/2009

J'ai choisi aussi ce livre dans la sélection du Goncourt des lycéens (et celui de Marie Ndiaye, en me fiant à ton billet).
J'aime beaucoup les romans de Fottorino. Dans Korsacov, il évoque aussi avec beaucoup d'émotion ce père adoptif.

Écrit par : sylire | 06/10/2009

Je n'ai jamais lu, tu m'as donné cette envie de découvrir. Bonne journée pluvieuse Cth. Bises

Écrit par : ptitlapin | 06/10/2009

Amanda, non, il peint davantage sa relation à ce père et revient aussi (un peu )sur ses romans.
je crois que comme beaucoup d'entre vous je vais poursuivre mes lectures de cet auteur!Bonne soirée à tous!

Écrit par : cathulu | 06/10/2009

Reçu aussi!
J'ai découvert E.F avec "Caresse de rouge". Une vraie claque cette caresse ;-)

Écrit par : Anne | 06/10/2009

Anne, je redoute un peu cette claque !:) mais j'attends donc ton billet !:)

Écrit par : cathulu | 06/10/2009

très envie de le lire celui là, il est en tête de ma LAL

Écrit par : gambadou | 06/10/2009

On peut résister à un tel billet ? Oui mais il faut pas. Je note donc ce titre ainsi qu'un territoire fragile.

Écrit par : Theoma | 07/10/2009

ça y est il est dans ma PAL, tout en haut, juste après Beigbeder. Et j'ai hâte de le lire!

Écrit par : valérie | 09/10/2009

A lire donc !

Écrit par : Caro[line] | 13/10/2009

Les commentaires sont fermés.