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31/05/2009
Explications...
Comme nos trois championnes, Aifelle, Papillon et Laure l'avaient trouvé :
*La tornade vient de la terre, contrairement au cyclone qui vient de la mer.
*Le car circule entre deux villes, le bus en ville.
*Peler, c'est enlever la peau.
*"De l'assassinat considéré comme un des beaux arts* " a attiré mon attention dans une librairie et donc, oui il se prépare, contrairement au meurtre, impulsif.
* HiVerner c'est se trouver dans un état d'engourdissement hivernal total; hiBerner se dit pour "des troupes ou des navires qui vont se mettre à l'abri des rigueurs du froid".
Bon dimanche à toutes !
PS: Papillon, l'enveloppe est prête à partir !
*T. de Quincey
06:00 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (9) | Tags : dormons sur nos deux oreilles
30/05/2009
Et la gagnante est... [Suspense]
Suite à un tirage au sort départageant Aifelle ( qui a répondu la première ), Papillon et Laure, la gagnante est...
PAPILLON!
☺
Merci à toutes les participantes!
Tirage effectué par Maître Ferdi!
Texte: Maître Ferdi
20:15 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : bravo à vos neurones!
Le jeu du samedi 30 mai
A la demande générale de quelques blogueuses qui se reconnaîtront au passage, voici un questionnaire (mini) basé sur des connaissances allègrement glanées dans cet ouvrage (en cas de contestation, adressez-vous à l'auteur du sus-dit...).
1/Si les cyclones, comme le bouillon, ont des yeux, et des prénoms-pas le bouillon, je sais- alternativement masculins et féminins depuis que les féministes ont montré le bout de leur nez et tempêté à ce propos ; les tornades jadis étaient blanches et nettoyaient du sol au plafond, accompagnées par un monsieur Propre tout en muscles et en sourires qui faisaient fantasmer autant les hommes que les femmes, mais je m'égare.
A part tout ceci qu'est-ce qui différencie vraiment les tornades des cyclones ? Ce sont des phénomènes d'origine différente. Alors choisissez:
A/La tornade est un phénomène d'origine terrestre.
B/La tornade est un phénomène d'origine maritime.
c/ La tornade n'est pas sectaire , c'est là son moindre défaut et elle est à la fois terrestre et maritime.
2/Le Français ayant horreur des répétitions, se fend de synonymes et de périphrases (on remplace un mot par sa défintion, ce qui allonge les résumés, attention !) . Le Français ayant horreur des mots trop longs, leur fait subir des coupes répétées , la langue est paresseuse, et l'on vous regardera bizarrement si vous demandez si l'autocar ou l'autobus sont déjà passés. Fi donc de ces précisions et penchons-nous sur la signification de ces monosyllabes dont l'un claque clair et net et l'autre semble se dégonfler.
Où prenons-nous le car ?
A/ En ville, pour aller au boulot ?
B/ entre deux villes pour aller à la découverte de nouveaux horizons?
C/ là où nous prenons le bus car ces mots sont des synomymes .
3/ Normalement à cette question ne restent que les plus courageux d'entre vous, les autres ayant déjà abandonné. tenez bon le supplice sera bientôt terminé et en attendant, que diriez-vous de peler ou d'éplucher un fruit ? mais attention peler c'est
A/ Enlever les parties inutiles
B/Enlever la peau
C/ Enlever la peau et les parties inutiles.
4/Là ,normalement vous devez ressentir des envies de meurtre... De meurtre ou d'assassinat ?
Lequel" se prépare, se mijote, se peaufine ?
A/ Le meurtre ?
B/ L'assassinat ?
C/ Trop tard, la victime ne vous répondra pas !
5/ Si tout cela ne vous donne pas envie de dormir comme une marmotte, c'est à désespérer ! Mais au fait cet animal
A/ HiVerne?
B/ hiBerne ?
c/ Peu importe, on aimerait bien l'imiter quand la bise sera là.
Bon, évidemment, on ne triche pas et on répond instantanément, sans consulter quoi que ce soit !
En cas d'ex-aequo, tirage au sort par Maître Ferdi, apprenti huissier ! Pour gagner quoi ? Une 'tite surprise ! Clôture des commentaires samedi à 20 heures !
06:00 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : de quoi se mettre la rate au court-bouillon
29/05/2009
Les mains nues
Une jeune femme, Emma(nuelle) -elle cumule!-célibataire , vétérinaire à la campagne accueille, un peu malgré elle, Giovanni adolescent fugueur dont elle a bien connu les parents dans une autre vie. S'instaure alors entre eux une histoire tendre et cahotique dont Emma devra subir les conséquences judiciaires.
Autant l'avouer d'entrée de jeu, je freinais un peu des quatre fers devant le thème apparemment sulfureux-voyeurs passez votre chemin, vous en serez pour vos frais-et ce bandeau maladroit "La diable au corps " n'arrangeait pas mon humeur.
Au final, j'y ai trouvé mon compte dans les descriptions de la nature, des animaux et de cette communauté qui va faire bloc contre cette femme qui ne respecte pas les schémas habituels: elle se devait "d'être accompagnée d'un homme, d'avoir des enfants-ou de [se] plaindre de ne pas en avoir". Par contre, la relation entre cette femme adulte et cet ado rebelle n'est qu'effleurée, on se demande bien pourquoi ils en arrivent là, les personnages secondaires sont caricaturaux, on a l'impression de les avoir déjà rencontrés au détour d'un téléfilm sirupeux.
Pour les gens de ma génération, tout cela semble bien léger si l'on songe au film"Mourir d'aimer " et à l'histoire vraie dont il était inspiré...
Simona Greggio donne l'impression de rester à la surface, de ne pas s'impliquer dans ce qu'elle écrit.Ce n'est pas désagréable à lire mais reste léger ,bien trop léger...
Simonetta Greggio, Les mains nues, Stock, 170 pages qui manquent de densité.
les avis , très variés, de de Fashion
de Lily
d'Alice
06:00 Publié dans Prix Landerneau 2009 | Lien permanent | Commentaires (14) | Tags : les mains nues, simonettea greggio, la diable, ce roman n'aura pas le prix 30 millions d'amis
28/05/2009
Anthologie des jeux avec les mots
"Un bon mot vaut mieux qu'un mauvais livre" disait Jules Renard. Et des bons mots, cette anthologie en regorge ! Placé sous le double patronage de l'humoriste aux cheveux en pétard, Anne Roumanoff et du linguiste -star de Feu "Apostrophes" - Claude Hagège, cet ouvrage explore de manière fouillée les différentes manières de jongler avec les mots pour faire rire le lecteur et en premier lieu, il l'avoue volontiers, l'auteur lui même.
Féru de mots , Alfred Gilder ne résiste pas au plaisir de nous glisser quelques uns de ses propres aphorismes, qui ne déparent pas l'ensemble , loin s'en faut. Il se fend également d'un savoureux tautogramme en D, le tautogramme étant un exercice acrobatique où tous les mots commencent par la même lettre, ce qui nous permettra de lui pardonner son humour parfois potache...
J'avoue n 'apprécier que modérément les contrepèteries dont semble se délecter l'auteur mais je me suis régalée à résoudre (ou du moins à essayer de résoudre) les définitions de mots croisés particulièrement ardues, -tube de rouge-* ou les rébus lettriques
-Mé moire-**
Une" zygomathèque pour s'amuser davantage et rire encore plus" conclut cette somme dans laquelle , comme le conseille Anne Roumanoff il faut picorer, pour ne pas risquer l'indigestion, et où, j'en suis sûre , les amateurs de mots feront, comme moi, de belles découverte !
Anthologie des jeux avec les mots, Alfred Gilder, le cherche midi, 395 pages où fouiller tout à loisir.
*L'Internationale (définition de Robert Scipion)
**Trou de mémoire.
06:00 Publié dans Humour | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : anthologie des jeux avec les mots, alfred gilder, anagrammes, pangramme, lipogramme ou comment se régaler sans prendre un gramme !
27/05/2009
La vie privée des arbres
Veronika tarde à rentrer de son cours de dessin. Pour occuper la fille de l'absente, la petite Danielà, Juliàn, son beau-père lui raconte La vie privée des arbres, "une suite complète d'histoires quil a inventées pour l'endormir." Mise en abyme du récit donc mais aussi occasion de nous raconter simultanément sa rencontre avec Veronika et elur histoire qui est devenue , petit à petit, une histoire d'amour.
"Pour l'heure, la vie est un casse-tête qui lui semble résolu : il a été invité dans une nouvelle intimité, dans un monde où il lui revient d'être à peu de chose près le père de Danielà, la petite fille qui dort, et el mari de Veronica, la femme qui ne rentre pas, pas encore, de son cours de dessin."
L'arrivée de Veronika devrait donc mettre un terme à ce récit qui n'a de raison d'être que par l'absence de la jeune femme.
Il ne se passe presque rien dans ce roman très court d'Alejandro zambra. mais c epresque rien nous envoûte par l'écriture si particulière du romancier (qui m'a parfois fait penser au détachement de La femme Gauchère de Peter Handke, roman qui est depuis 1980 sur l'étagère de mes essentiels). Détachement au sens où les mots , en apparence très simples, se détachent sur le fond du récit. Cet aspect ténu ne séduira pas forcément les amateurs de péripéties et de grandes houles démotions mais il plaira aux amateurs d'ambiances poétiques. Une parenthèse , un moment figé dans le temps qui émet des pseudopodes dans le passé, une bulle iridescente..
La vie privée des arbres, Alejandro Zambra, 117 pages cristallines.
Le très joli billet de Pagesapages qui m'avait donné envie de découvrir cet auteur.
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (13) | Tags : la vie privée des arbres, alexandre zambra
26/05/2009
Le temps des métamorphoses
"Un huis clos magistral aux troublants échos hitchcockiens" dans "un vieux manoir victorien des années 50 à nos jours", il ne m'en fallait pas plus pour me précipiter sur Le temps des métamorphoses de Poppy Adams . Las , cette famille de lépidoptéristes qui trucide à tour de bras les papillons- mais pas seulement...- pour d'improbables recherches qui nous sont détaillées à longueur de pages n'a suscité chez moi qu'un ennui poli. Pourtant dieu sait si je suis capable de m'intéresser à quasiment n'importe quoi pour peu que l'auteur ait du talent...
Quant aux relation vénéneuses entre les membres de cette famille d'excentriques anglais, elles m'ont laissé sur ma faim. Certes, des révélations fracassantes il y en a mais elles tombent régulièrement à plat ou presque. De plus, le choix de la narratrice unique, la soeur aînée, ne permet pas un changement de point de vue générant le malaise comme l'avait très bien réalisé Hilary Mantel dans La locataire.Leurs héroïnes ont beaucoup de points communs mais celle de Poppy Adams ne suscite que baîllements. J'ai réussi à terminer ce roman , lui laissant toujours une dernière chance mais ce fut une perte de temps. Peut être qu'en visant moins l'exhaustivité et en concentrant l'intrigue en une centaine de pages aurions-nous eu la chance de lire un roman équivalent à l'Ailleurs de Julia Leigh.
Poppy Adams, le temps des métamorphoses,330 pages.
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : le temps des métamorphoses, poppy adams, vous ne pourriez ps les faire un p'tit peu plus courts?
25/05/2009
L'attente du soir
Trois personnages au bord du monde. Trois personnages qui , sans le savoir, vont mettre des années à se trouver, à se rejoindre et à s'offrir peut être enfin, une vie digne de ce nom, emplie d'amour et de tendresse.
Un clown blanc, directeur d'un cirque, établissment qui va devenir au fil du temps de plus en plus poétique, empli de parfums et de couleurs. Un femme grise , comme sortie d'un livre de Boris Cyrulnik, parce qu'elle n'a jamais été regardée par ses parents, parce qu'elle se retire en elle même pour éviter la souffrance,parce qu'on lui a enlevé l'être qui auarit pu la ramener du côté de la vie. Le môme enfin. Un enfant sauvage, qui s'est elevé tout seul sur un terrain vague et que les couleurs, la peinture vont sauver.
Cela pourrait être un catalogue de misères, c'est une marche poétique, où les couleurs et les parfums, les sensations jouent un rôle essentiel. Très vite on comprend la nature des liens qui unit certains de ces personnages mais comme le dit Giacomon le vieux clown : "Il est bon d'avoir avant, après vous, comme au long d'une cordelette d'argent, des êtres qui vous préparent et vous continuent. Sans quoi vous êtes tout simplement rejeté hors du temps, comme une unité sans lien, une branche qui ne portera jamais de bourgeon: vous êtes une monstrueuse impasse. On aura je l'espère , bien compris que je ne parle pas de filiation biologique, cette imposture, mais de la vraie filiation, celle du coeur et de la poésie."
Je suis entrée très vite avec bonheur dans cet univers si particulier, comme hors du temps, mais dois à la vérité d'avouer que parfois j'ai trouvé le temps long. Peut être aurait-il fallu un peu moins s'attarder sur les descriptions des vies des personnages, moins retarder leur rencontre pour éviter ce sentiment de dilution que j'ai ressenti parfois.
Un premier roman très prometteur cependant.
Tatiana Arfel, L'attente du soir, José Corti, 325 pages .
Tatiana Arfel à la rencontre de ses lecteurs, c'est ici.
L'avis d'Anne.
celui de Dominique!
06:00 Publié dans Prix Landerneau 2009 | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : l'attente du soir, tatiana arfel, trois personnages en quête des autres
23/05/2009
sorti en poche
Un livre réconfortant et lumineux, Une petite fête sur la planète , de Corinne Roche ,billet ici !
10:30 Publié dans Les livres qui font du bien | Lien permanent | Commentaires (10) | Tags : une petite fête sur la planète, corinne roche
22/05/2009
Porc ou cochon? Les faux-semblants
Si comme moi vous hésitez toujours entre "revolver" et "pistolet"," Meurtre" et "assassinat", ce livre est fait pour vous ! Avec verve, Jean-Loup Chiflet remets nos idées en ordre.
On se balade (et non ballade) au son d'un biniou breton ou d'une cornemuse écosaisse. On sirote un bourbon, à base de maïs ou un whisky (à base d'orge) tout en feuilletant une revue (sans images) ou un magazine (avec)...
Les distinctions sont parfois clairement tranchées, le revolver est une arme à feu à répétition, le pistolet ne tire qu'une fois, ou plus subtiles et l'on rejoint parfois ici l'ouvrage de Jean-Louis Fournier Les mots des riches, les mots des pauvres. : "Chez les Le Quesnoy, on est ivre, chez les Groseille, on est soûl".
Chiflet en profite également pour distinguer des couples maudits, un Casanova n 'a rien d'un Don Juan, Un Monet d'un Manet. Il se permet aussi quelques incursions dans l'actualité : Carla ou Cecilia,Arnault ou Pinault, dont on peut contester la pertinence au vu des autres couples mentionnés...A ces people, j'eus largement préféré qu'il éclairât ma lanterne sur Laurel et Hardy que je n'arrive jamais à identifier...
Un recueil bien utile , non pas pour se mettre la rate au court-bouillon mais au contraire pour clarifier nos esprits !
Porc ou cochon, Jean-Loup Chiflet, Chiflet & Cie, 185 pages éclairantes.12,95 euros.
06:00 Publié dans l'amour des mots, très utiles! | Lien permanent | Commentaires (17) | Tags : hjean-loup chiflet, porc ou cochon ?, mots et compagnie