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26/05/2009

Le temps des métamorphoses

"Un huis clos magistral aux troublants échos hitchcockiens" dans "un vieux manoir victorien des années 50 à nos  jours", il ne m'en fallait pas plus pour me précipiter sur Le  temps  des métamorphoses de  Poppy Adams . Las , cette famille de lépidoptéristes qui trucide à tour de  bras les papillons- mais pas seulement...- pour d'improbables recherches qui nous sont détaillées à longueur de pages n'a suscité chez moi qu'un ennui poli. Pourtant dieu sait si je suis  capable de m'intéresser à quasiment  n'importe quoi pour peu que l'auteur ait du talent...416ljiV44ML._SL500_AA240_.jpg
Quant aux relation vénéneuses  entre  les membres de cette famille d'excentriques anglais, elles m'ont laissé sur ma faim. Certes,  des révélations fracassantes il y en a mais elles tombent  régulièrement à plat ou presque. De plus, le choix de la narratrice unique, la soeur aînée, ne permet pas un changement de point de vue générant le malaise comme l'avait très bien réalisé Hilary Mantel dans La locataire.Leurs héroïnes  ont beaucoup de points communs mais  celle de Poppy Adams ne suscite que baîllements. J'ai réussi à terminer ce roman , lui laissant toujours une dernière chance mais ce fut une perte de temps. Peut être qu'en visant moins l'exhaustivité et en concentrant l'intrigue en une centaine de  pages aurions-nous eu la chance de lire  un roman équivalent à l'Ailleurs de Julia Leigh.

Poppy Adams, le temps des métamorphoses,330 pages.