« 2009-02 | Page d'accueil
| 2009-04 »
31/03/2009
"Féminisme", un mot qui dérange ?
Sans langue de bois, de manière vivante et imagée, c'est tout un pan de l'histoire des femmes qui revit dans Les machos expliqués à mon frère.
Honte à moi qui croyait connaître les grandes dates des avancées féminines : j'avais totalement zappé l 'importance de la loi sur le viol : " Avant cette loi de 1980, le viol n'était pas reconnu comme un crime. Pour une raison simple : il n'y avait pas de définition du viol. Du coup, dans l'écrasante majorité des cas, les viols n'étaient pas jugés aux Assises mais requalifiés en délits de coups et blessures ou d'outrages à la pudeur, et jugés dans les tribunaux correctionnels. Les peines étaient donc ridicules au regard de la gravité des faits." cela paraît impensable...
Non être féministe n'est pas dépassé. Tout n'est pas acquis comme nous aimerions le croire et Clémentine Autain nous rappelle au passage que certes l'avortement est légal en France mais que les centres qui le pratiquent sont d emoins en moins nombreux...
elle fait aussi le bilan -souvent mitigé- des différentes lois qui sont censées défendre l'égalité de salaire entre hommes et femmes ou favoriser la place de ces dernières en politique, remarquant que"tout cela avance au rythme de l'escargot, c'est navrant."
Dans ce dialogue avec son frère l'auteure se montre à la fois claire et précise, sans jamais jargonner, et on ne peut qu'espérer qu'ils seront nombreux et nombreuses à lire cet ouvrage plein d'énergie.
Les machos expliqués à mon frère, Clémentine Autain, Seuil, 100 pages nécessaires.
06:00 Publié dans je l'ai vu ! | Lien permanent | Commentaires (18) | Tags : les machos expliqués à mon frère, clémentine autain, féminisme, droits des femems
30/03/2009
"Un faux mouvement et on ne retrouvait plus son chemin."
Attention ! Ne remplacez jamais un collègue en littérature lors d'un voyage culturel en Asie centrale. Il pourrait vous en cuire ! Ne fréquentez pas non plus d'écrivain, à moins que, comme certains, vous ne vouliez vous retrouver dans un de leurs romans et ainsi glaner un peu de cette Gloire éphémère ou non qui préoccupe peu ou prou les héros de Daniel Kehlmann.
Dans ces neuf textes apparemment indépendants mais qui, en fait tissent des liens les uns avec les autres, les éclairant d'un jour nouveau, on trouve :des écrivains à qui on pose toujours les mêmes questions, mais pas seulement, des gens connus qui veulent oublier leur image, un hilarant pastiche d'un "auteur d'ouvrages sur la sérénité, la grâce intérieure et la quête du sens de la vie par la randonnée à travers de vertes contrées" et qu'une "Réponse à l'abbesse" va jeter dans un profond trouble. On y rencontre aussi des gens qui doivent se colleter avec la réalité dans ce qu'elle a de plus difficile.Car Kehlmann n'est pas tendre avec ses personnages : le monde dans lequel il les fait évoluer est à la fois drôle et angoissant. Rien ne nous assure de la stabilité du réel dans un monde où l'image prévaut , où les techniques modernes, téléphone portable en tête, peuvent nous permettre de mentir éhontément sur notre identité ou l'endroit où nous sommes. Qu'il harcèle ou serve de bouée de sauvetage, le téléphone nous est devenu indispensable et qu'il occupe à la fois le rôle principal d'un roman qui se clôt par les phrases "Son téléphone sonna. Elle n'y prêta aucune attention." n'est sans doute pas innocent. Le langage lui-même tourne à vide et l'on en prête une oreille distraite aux propos des autres que pour pouvoir (enfin) prendre la parole. Il devient aussi une sorte de bouillie pleine de fôtes d'ortograf, sabir étrange de termes techniques et d'anglais de base qui dissimule à peine la vacuité de cet employé plus accro à internet qu'à son boulot....
Daniel Kehlmann est un virtuose et certains de ces textes sont de purs chefs d'oeuvre, je pense ainsi à L'Est qui génère un malaise presque physique par la situation kafkaïenne dans laquelle il plonge cette brave romancière. Quant à la structure de ce livre elle est totalement maîtrisée et génère plein de surprises au lecteur qui se met à guetter le retour d'un personnage, découvrant parfois une explication à la toute fin du livre. Les apparitions de l'auteur-narrateur sont autant de clins d'oeil qui n'alourdissent pas le récit mais établissent une complicité avec le lecteur qui sort de ce roman,un peu ébouriffé mais ravi, comme après un tour de grand huit ! Une pure merveille !
Un grand merci à Cuné qui a su me forcer la main !
Daniel Kehlmann , Gloire, Actes Sud.175 pages .
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : gloire, daniel kehlmann
27/03/2009
"ça t'en mastique une fissure..."
Friand de mots et d'expressions, Daniel Percheron guette et note avec jubilation les trouvailles langagières entendues "au hasard de [son] chemin".Expressives, ces découvertes témoignent de l'inventivité de la langue et de son constant renouvellement. Au fil de ses chroniques, Percheron remonte aussi le cours de sa mémoire pour exhumer des expressions passées de mode. Il n'oublie pas de nous livrer au passage le sens de quelques expressions imagées comme "être chocolat" qui "vient du clown Chocolat, le compère de Footit. Il ya d'abord eu "faire le chocolat" pour "faire le naïf". Puis on a glissé à "être chocolat" pour "être frsutré dans son attente."
Mais la plus jolie expression que j'ai pêchée dans ce joyeux bazar est celle de "Faire un trou à la nuit" pour "filer à l'anglaise"...
Bruits de langue, Daniel Percheron, 10/18 , 154 pages seulement ...juste de quoi donner envie de se plonger plus avant dans l'oeuvre de cet amoureux des mots !
06:00 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : daniel percheron, bruits de langue, amour des mots
26/03/2009
"Il voit des choses en lui qu'il doit extérioriser."
Irène Husse a tout pour nous plaire: un mari cuisinier de profession (ce qui s'avère bien utile), des jumelles adolescentes on ne peut plus supportables , sans oublier Sammy, un chien fort affectueux, y compris avec les demoiselles caniches peu farouches...Ah, j'oubliais : c'est aussi une ancienne championne de ju-jitsu ,ce qui s'avérer fort utile quand on travaille dans la police et qu'on est sur les traces d'un tueur en série particulièrement macabre puisqu'il démembre ses victimes.Le pire étant que les cadavres apparaissent partout où passe Irène...
Le roman d'Helene Tursten est diablement efficace . Tant par l'intrigue, très prenante sans pour autant verser dans le sensationnalisme ,que par l'évocation du quotidien de l'héroïne , qui vient heureusement contrebalancer toute cette noirceur. Se déroulant à la fois en Suède et au Danemark, Un torse dans les rochers nous vaut aussi, au passage, de savoureuses notations sur les modes de vie de ces deux pays. On attend déjà avec impatience la suite des aventures de cette héroïne qui est déjà devenue notre copine !
Helene Tursten, Un torse dans les rochers. michel Lafon. 413 pages captivantes. traduit du suédois par Hélène Hervieu.
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : helene tursten, un torse dans les rochers, roman policier suédois, tueur en série
25/03/2009
"Je t'aime mon loup, mon gros loup, mon p'tit loup..." H. Dès
Les loups sont revenus ! Non pas aux frontières de nos villes mais à celles de nos nuits : "Les loups arrivent toujours le soir : on n'aperçoit que leurs yeux qui s'allument dans le noir." Alors, vite , il faut s'en débarrasser ! Et pour cela, Catherine Leblanc et Roland Garrigue ont uni leurs talents pour nous expliquer Comment ratatiner les loups.
Les méthodes sont variées, gourmandes, poétiques, politiquement incorrectes et donc délicieuses : utiliser des gros mots ou conseiller de dévorer la petite soeur, "Elle est bien meilleure à manger" fera toujours son petit effet ! Facétieuses les illustrations nous montrent les loups en détresse et ce renversement de situation ne peut que séduire le lecteur.La double mise en abîme , tant dans le texte que les illustrations , donne encore plus de charme et de profondeur à cet album qui montre non seulement qu'on peut dépasser ses peurs (le loup peut s'avérer n'être après tout qu'une vieille chaussette pourrie oubliée sous un lit), seul ou à plusieurs mais aussi que la raison du plus fort n'est pas toujours la meilleure.
Ainsi une illustration montrant un loup terrorisé par une flopée de petits chaperons rouges menaçants a fait écho à des propos de Jean-Marie Pelt évoquant la détresse de son chat face à une trentaine de souris...Quand les "faibles " s'unissent, les "forts" ne sont pas toujours gagnants...
Cet album réussit le pari de nous montrer des loups effrayants juste ce qu'il faut, tout en leur témoignant une certaine tendresse car il faut bien l'avouer, : ils sont craquants ces diablotins, avec leurs dents pointues et leurs yeux en billes de loto ! Pleines d'invention et d'humour (ne pas rater le loup se transformant en sapin pour échapper à des enfants , bien explorer tous les recoins du livre !), les illustrations de Roland Garrigue m'ont totalement séduite , tout comme le texte faussement sérieux de Catherine Leblanc dont j'avais déjà admiré le talent dans Le problème avec les maths. (pas de billet).
Un grand coup de coeur !
Le site de Catherine Leblanc.
Celui de Roland Garrigue.
06:00 Publié dans Humour | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : comment ratatiner les loups, catherine blanc, roland garrigue, humour, peurs enfantines, à croquer!
24/03/2009
Balade suédoise
L'arrivée d' Annie et de sa petite fille Mia, la veille de la Saint Jean,rompt un peu la routine de ce petit village suédois, non loin de la frontière norvégienne. La découverte par la jeune femme de deux touristes sauvagement assassinés dans une tente la bouleversera encore plus...
Trop souvent les intrigues policières sont rondement menées. En moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, après quelques fausses pistes, l'assassin est vite démasqué. Amateurs de rapidité, passez votre chemin ! En effet, Kerstin Ekman,dans Crimes au bord de l'eau, plus que l'enquête, la police apparaît d'ailleurs très peu, privilégie davantage les personnages et le milieu naturel dans lequel ils évoluent. la forêt suédoise, qu'elle soit saignée à blanc, ou pleine de vie, devient ainsi le cadre qui structure la vie de ces habitants fort disparates d'où émergent quelques individualités que nous allons suivre au fil du temps. Car il faudra dix-huit ans et une nouveau meurtre pour qu'enfin l 'assassinat de deux campeurs soit élucidé.
Pourtant on ne s'ennuie pas un instant dans ce récit qui prend les chemins de traverse, égrenant les noms des plantes et des arbres, effectuant de brusques sauts dans le temps qui déroutent passagèrement mais aussi très agréablement le lecteur. Il est toujours plaisant de découvrir de nouveaux modes de vie et se laisser envoûter par la magie d'une écriture.Une magnifique découverte !
Merci à Cuné pour l'envoi !
Crimes au bord de l'eau , kerstin Ekman, Babel noir, 623 pages
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : crimes au bord de l'eau, kerstin ekman, suède, nature
23/03/2009
D'"une main faible et légère" mais diablement efficace!
Flirtant parfois avec le fantastique , les dix-huit nouvellesdu recueil d'Agnès Laroche et Eric Rouzaut Mal assise sont toutes noires, voire très noires.
D'emblée, "la fuite des corps" vous cueille à l'estomac et vous flanque un grand coup au coeur. Au fil des textes, l'émotion , qui avait parfois un peu tendance à céder la place à l'efficacité de la nouvelle "à chute"gagne en intensité et on finit sa lecture un peu sonné.
Point commun à tous ces personnages ?Leur équilibre fragile (d'où le titre du recueil), qui les fait basculer sans préméditation dans le drame. Les personnages sont souvent à deux doigts d'intervenir pour se mettre en travers du destin mais il leur sera rarement accordé une seconde chance car trop souvent ils mentent, à eux-mêmes autant qu'aux autres. Les exceptions n'en acquièrent que d'autant plus de valeur comme dans le texte très émouvant "une main faible et légère".
Les auteurs explorent aussi bien nos petits enfers quotidiens que les travers de notre société, exagérant à peine le contenu d'un nouveau jeu télévisé, traquant la violence partout où elle se trouve , fût-ce dans le coeur d'une araignée...car de l'humour il y en a aussi mais évidemment, vous en devinez d'avance la couleur !
Tour à tour sociales ou plus intimistes, ces nouvelles nous entraînent aussi bien au coeur de la foule d'un carnaval (de Dunkerque ?) que dans les "coulisses" d'un hôpital ou d'une usine pour le moins étrange...Un univers riche et varié où résonnent les échos des grands maîtres de la nouvelle , de Maupassant à Buzatti . A découvrir sans tarder !
ps: Une seule nouvelle , "La vieille dame et la rate" n'a pas su me toucher.
Mal assise, Agnès Laroche, Eric Rouzaut, Editions Quadrature.124 pages noires et noires.
Le blog d'Agnès Laroche.
Le blog des éditions Quadrature.
06:00 Publié dans Nouvelles françaises | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : mal assise, agnès laroche, eric rouzaut, noir c'est noir...
20/03/2009
"La nature n'était pas tendre."
Eté 1976, Paulette, la parfaite maîtresse de maison, son mari Franck et leurs enfants profitent de la demeure familiale de Cape Cod. Tout ce bonheur en apparence paisible va voler en éclat quand, en bon scientifique qu'il est , Franck découvre que leur fille, Gwen, est atteinte du syndrome de Turner : elle conservera à jamais son corps d'enfant.
Chaque membre de la famille va réagir à sa façon à ce coup du sort : Paulette se réfugie dans un premier temps dans le déni tandis que Franck conserve son attitude scientifique et cherche une solution au problème. Quant aux enfants, chacun d'eux évoluera de manière différente (et pas forcément plaisante pour leurs parents...) Il faudra attendre vingt ans pour que la famille soit à nouveau réunie dans la villa de Cape Cod.
Jennifer Haigh, dans La condition alterne les points de vue des différents protagonistes,les faisant évoluer avec une grande vérité psychologique, nous laissant libres d'accepter les points de vue de chacun. Elle se penche avec une grande sensibilité sur les problèmes générés par le syndrome de Turner mais aussi sur les relations existant entre les différents membres de la constellation familiale. Nous ne trouverons pas ici le cliché "Nous sommes une famille et nous devons faire face ensemble à l'adversité" dont nous gavent allègrement les feuilletons américains. au contraire, tous les personnages revendiquent avec force leur individualité, quel que soit leur âge. J'ai particulièrement apprécié la justesse et la beauté de ces portraits d' adultes vieillissants et leur manière d'appréhender les renoncements nécessaires auxquels les contraint le passage du temps. A noter aussi une superbe scène de plongée nocturne nous peignant "l'équipe de nuit" des fonds sous-marins. Un bon gros roman confortable.
Jennifer Haigh, la condition, Michel Lafon, 416 pages d'une grande justesse psychologique.
L'avis de Cuné. (à deux , c'est mieux, lecture tandem !)
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (21) | Tags : jennifer haigh, la condition, syndrome de turner, renoncements nécessaires, cape cod
19/03/2009
Refaire nos attaches
Avec Permis provisoire, Christine Stroobandt évoque sa propre enfance dans le Nord-Pas-de -Calais, dans l'immédiat après-guerre. Ce pourrait être misérabiliste la vie dans une cité "provisoire" avec un père français et une mère, tour à tour traitée de "boche" ou de "peau laque", comme l'entend la petite fille. Ce pourrait être larmoyant et c'est juste sensible et émouvant. Par séquences courtes, comme autant d'instantanés précis et fouillés (quelle mémoire !) renaissent sous nos yeux le samedi, jour du bain avec " des lessiveuses remplies d'eau mise à chauffer sur la cuisinière", car la baignoire, faute d'eau courante chaude"sert uniquement à faire tremper le linge".
Avec son regard d'enfant, la narratrice observe aussi des enfants qui "sont sûrement très riches :leur mère leur interdit de sortir du jardin."Une époque où les pauvres ont un souci d'éducation très stricte de leurs enfants avec "des tuteurs dans la tête pour maintenir leurs pensées sur la ligne de cequi doit être l'éducation."
Une évocation chaleureuse et touchante où se révèle une plume en apparence légère mais qui sonne juste et résonne longtemps en nous.
Prix littéraire 2008 La Voix du Nord, le Furet du Nord.92 pages .
06:00 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (22) | Tags : permis provisoire, christine stroobandt, prix littéraire 2008 la voix du nord, le furet du nord
18/03/2009
"Elle s'était demandé si quand elle n'aurait plus personne à qui parler, elle écrirait."
Une petite annonce fonctionnant comme un aimant et commençant par ces mots: J'aimerais tant te retrouver. Une bouteille à la mère lancée par un homme abandonné à sa naissance. Un texte qui va attirer l'attention de deux femmes très différentes et nouer les destins de ces trois personnages.
L'une de ces protagonistes est Rose-Marie, une femme "naturelle" qui vit en compagnie de chiens et de chevaux, sans oublier un âne tonitruant et qui, ayant perdu l'homme aimé ,affirme : "Je crois que je me suis davantage employée à me suffire à moi même qu'à rencontrer quelqu'un."
Jouant le rôle de la briseuse de solitude,Claire va débouler dans la maison et l'existence de Rose -Marie, pleine d'énergie et de vie mais décidée à faire une pause dans sa série d'hommes- divorcés- avec- enfants, condition sine qua non car "Face à la maternité, [elle] était objecteur de conscience."
Avec jubilation et tendresse, Fanny Brucker va tricoter les destins de ces trois personnages, destins qui se nouent autour des thèmes de la maternité et de la perte. Ces pertes nécessaires qu'il nous faut apprendre à accepter comme Rose-Marie"désormais habituée à devoir rendre à la mort des êtres qu'elle avait empruntés le plus longtemps possible à la vie, comme un livre de bibliothèque qu'on aurait aimé pouvoir garder toujours."
Evitant tous les écueils de la facilité, l'auteure réussit à établir un subtil équilibre entre ses personnages qui ne se contentent pas de subir ou de regimber contre leur destin mais apprennent à l'apprivoiser petit à petit.Parfois traversé de violence, ce texte , bourré d'énergie et de tendresse jamais mièvre, nous fait souvent frémir et même si la fin , un peu télescopée à mon goût, vient un tantinet gâcher notre plaisir, je le range sans hésitation dans la catégorie des romans confortables et sensibles. Un livre bien évidemment tout hérissé de marque-pages !
Fanny Brucker, J'aimerais tant te retrouver, Jean-Claude Lattès, 333 pages.
Billet sur le premier roman de l'auteur qui se déroulait aussi au bord de l'Atlantique, Far Ouest
06:00 Publié dans Les livres qui font du bien | Lien permanent | Commentaires (16) | Tags : j'aimerais tant te retrouver, fanny brucker, chiens, chevaux, mère et mer et compagnie