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12/09/2008

"Parfois on peut faire pour les autres ce qu'on ne peut pas faire pour soi même."

Le schéma est somme toute classique:  un homme riche qui  s'est volontairement coupé  du monde et des autres connaît un jour la fameuse crise du milieu de vie .Celle-ci se manifeste intérieurement  par une douleur  physique d'une extrême intensité,  douleur bien sûr inexplicable,  et  extérieurement par une dépression de terrain , tout aussi inexpliquée qui se creuse devant sa luxueuse  villa de Los  Angeles.Ces deux 9782742777662.gifévénements vont le contraindre à sortir de chez lui dans tous les sens du terme et à rencontrer des  gens très disparates, un vendeur  de doughnuts ,une  femme  au foyer désespérée, une  star d'hollywood...mais aussi à renouer avec son fils pour qui il est devenu un étranger.
J'ai plongé avec enthousiasme dans ce livre, cet homme convaincu qu'une  hygiène de vie irréprochable  le  préservera le plus longtemps de "ça",  c'est à dire de la mort et qui redécouvre  avec une jubilation teintée de culpabilité les plaisirs d'une vie ordinaire. Cependant, dans une deuxième  temps, à la moitié du livre, quand il se transforme en bon samaritain d'une manière un peu excessive et systématique, distribuant son argent pour faire le bonheur de  ceux qui sont devenus ses proches, j'ai trouvé que le "rêve américain"  avait un goût un peu artificiel.
De beaux portraits néanmoins , une histoire fluide  qui explore les différents moyens de se retrouver (stages à la mode entre autres). Ce livre ne vous sauvera pas la vie mais vous procurera néanmoins un bon moment  de lecture.

Ce livre va vous  sauver la vie. E.A Homes.

Commentaires

Exactement, j'en suis là, moi, à la grosse moitié on va dire, et je suis enlisée... Pas tellement envie de continuer... C'est lassant à vrai dire, prévisible, ça manque de peps malgré les péripéties... Je le laisse de côté et le reprendrai un peu plus tard..

Écrit par : Cuné | 12/09/2008

Trop américain,n'est-ce pas ? :)

Écrit par : cathulu | 12/09/2008

La première partie donne envie mais la suite .. j'ai cru une seconde que Cuné parlait d'elle, heureusement en continuant c'est seulement le livre, ouf ....

Écrit par : Françoise | 12/09/2008

Oui, ouf, dis, Françoise !! :-D

Écrit par : Cuné | 12/09/2008

Aie ! Aie ! C'est le prochain sur la liste de courses, mais du coup j'hésite !!! Le "trop américain" me gêne bcp !

Écrit par : papillon | 12/09/2008

MOi aussi j'ai cru que Cuné parlait d'elle ! ouf !! et moi aussi le côté "trop américain" me fait un peu peur.. je passe

Écrit par : Gambadou | 12/09/2008

Ah zut, le titre était presque prometteur !!

Écrit par : lily | 12/09/2008

Je pense que je vais passer... les bons samaritains, ça finit toujours par me lasser!

Écrit par : Karine | 12/09/2008

Moi aussi tu m'as fais peur Cuné! Farceuse!!!
Dommage le titre était accrocheur.

Écrit par : Anne | 12/09/2008

je me suis dit au début que le titre était ironique mais la 2 ème partie, trop convenue, laisse planer un peu le doute...

Écrit par : cathulu | 12/09/2008

Bon bé je passe. Les 3 b tôt ce soir. Demain je vais être occupée.

Écrit par : BelleSahi | 12/09/2008

se préserver de "ça" ?
il y aurait tant à dire par exemple que "ça" ne doit pas faire peur parce que "ça" n'est pas douloureux ou encore que "ça" n'existe pas
qu'est que 'ça' peut faire ?
et que quand "ça" arrive, c'est connaitre la vérité
vivre avec "ça" ou plutot sa ... ou encore vivre au delà de sa "ça"
voilà ce que ça m'inspire
bonne nuit

Écrit par : n-talo | 12/09/2008

C'est exactement le genre de titre qui me fait fuir...alors je passe sans hésiter après la lecture de ton billet !! Bonne journée Cathulu !

Écrit par : antigone | 13/09/2008

Les commentaires sont fermés.