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09/05/2008
De l'intérêt de ne pas avoir d'écrivain dans sa famille...
J'ai dû m'y reprendre à plusieurs fois pour terminer La haine de la famille de Catherine Cusset.Non que l'écriture en soit lourde ou l'histoire inintéressante mais parce que j'avais la désagréable impression de devenir voyeure tant le lecteur se doute que cette famille,haute en couleurs, a beaucoup de parenté avec celle de l'auteure.
Marie, la narratrice se met d'ailleurs peu en scène, préférant se concentrer sur le reste de sa parentèle. Sa mère, toujours vêtue de rouge, qui a mené une carrière brillante au barreau ,mais estime que sa vie est vide. Son père qui ne cesse de rouspéter, n'arrivant pas à endiguer le désordre causé par ses enfants, sa femme ou sa belle-mère.
Rien ne nous est épargné de la constipation des unes ou des autres (ou des crottes flottant dans la mer sous le nez de celle qui vient de se soulager...), de l'apparente irresponsabilité d'une soeur qui collectionne les amants et les enfants mais entreprend à 40 ans des études de médecine.
Quant à la grand-mère, petite bonne femme d'un mètre cinquante, elle a tenu tête aux policiers françias venus l'arrêter pendant la Seconde Guerre Mondiale, a sauvé ses filles par son aplomb mais termine sa vie d'une manière déchirante...
Pas de morale à ce récit, à nous de nous dépatouiller avec cette famille pas si haïe que cela-bien au contraire- et qui ressemble un peu à la nôtre...
06:03 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (12)