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30/04/2007
Un monde qui s'effrite...
Peter Straker tente d"engourdir sa peine à l'aide de nombres"
et vit dans un phare situé sur une falaise qui s'effondre peu à peu. Il
est rongé par la culpabilité d'avoir causé la mort de 78
personnes en écrasant son bimoteur sur un train de voyageurs.
D'ailleurs certaines de ces victimes viennent le hanter voire
même l'aider.
Quant
à Imogen Doody , on pourrait la prendre pour le stéréotype de
la vieille fille amère et peu amène mais peu à peu le lecteur va
découvrir pourquoi elle a "dû apprendre à se réfugier dans
la colère, à s'assumer à survivre".
Evidemment ces deux destins vont se croiser.
Alternant les allers-retours passé-présent, Folles envolées est un roman qui traite de la culpabilité et du remords sans pathos mais un humour bien acide.
Clare Morrall m'avait totalement enthousiasmée avec son précédent roman Couleurs (sorti en poche), dont Folles envolées
n'atteint pas l'intensité mais tient bien ses promesses. l'auteure
évite soigneusement les chausse-trappes des clichés même si
son écriture est desservie par une traduction parfois bancale qui nuit
à la compréhension de certains passages.
06:00 Publié dans romans étrangers | Lien permanent | Commentaires (20)
29/04/2007
Marabout, bout d'ficelle ...
Un grand merci à tous ceux et celles qui ont laissé un petit mot durant cette pause bretonne, c'est sympathique en diable !
Je
ne sais pas si c'est l'air breton ou quoi mais les livres du sac de
printemps avaient l'air de s'enchaîner les uns aux autres , comme si
j'étais victime d'anadiplose. C'est grave docteur ? Non, c'est
juste le fichu nom de cette figure de style que je n'arrive
pas à mémoriser et qui désigne l'enchaînements de phrases ou de mots
(cf le titre). Eh bien là les livres s 'enchaînaient les uns aux
autres, que ce soit par les thèmes (manipulations en tous
genres, grossesses non désirées, avions anglais anciens,
lettres...) voire même la première phrase d'Orgueil et Préjugés citée en anglais dans le texte d'un autre roman !
ne sont restés au fond du panier que Raison et sentiments (je termine en ce moment le roman austenien sus-cité), Femmes qui courent avec les loups (sur ma PAl depuis plusieirs ...années) et le deuxième tome du "poids des secrets " Hamaguri , mais ce n'est que partie remise.
08:19 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (19)
21/04/2007
Blog en pause
Nous allons pouvoir aller vérifier toutes les infos contenues dans le Breihz Bazar,
nous empiffrer de galettes arrosées de cidre, marcher dans les vagues
,visiter toutes les églises, chapelles ... (la manie de Ferdi !),
laisser reposer le clavier de l'ordi, vos post-it et autres carnets,
dévorer (enfin ! ) le contenu du panier de printemps car
nous sommes partis ici :
A bientôt !
06:06 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (32)
20/04/2007
Vous les femmes...(air connu)
Même si la préface (et la sélection des poèmes) est quelque orientée
("Naissance, renaissance, renouveau, cycles de la vie : la poésie
féminine , sensible aux couleurs et aux bruits, souvent élégiaque,
entretient un rapport privilégié et particulier avec les saisons, le
régne végétal, la nature, qui demeure une source d'inspiration
inépuisable", écrit Camille Weil, il n'en reste pas moins
que cette Poésie au féminin est fort intéressante.
Cette
anthologie, publiée en folio junior présente un panorama des femmes
poètes, des plus anciennes (Christine de Pisan, Louise Labé, mais
aussi Pernette du Guillet que je ne connaissais pas, même
de nom), aux contemporaines (Andrée, Chedid,
Gisèle prassinos, Annie Salager...).
En tout une trentaine
de poétesses qu'une notice biographique, très courte mais précise,
permet de situer et un florilège qui donne envie de se plonger plus
avant dans l'oeuvre de certaines de ces femmes souvent "brûlées"
par la vie...
06:20 Publié dans Poésie | Lien permanent | Commentaires (16)
19/04/2007
Le boulot est une jungle...
Même si les vacances sont proches...
Même si (comme moi ),
au boulot, vous ne rencontrez que des gens charmants, agréables,
attentionnés, toujours prêts à rendre service...
Allez faire un petit tour ici
Après tout ,l'enquiquinant, ce peut être nous...
En tout cas, le livre est à la maison, prêt à être offert à l'Homme (je le lui piquerai !, foi de Cathulu !)
Comment ça, je vais lui offrir pour pouvoir le lire , mauvais langue ! :)
06:33 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (24)
18/04/2007
"Le livre qui dit les secrets des choses de Lucien"
Lucien , ce petit veinard, a une maman illustratrice qui a su croquer avec tendresse et humour Le monde de Lucien.
Nous découvrons ainsi un univers coloré, qui présente comme des planches de botanique, tous les objets quotidiens et hétéroclites de Lucien mais aussi de sa famille.
Un album très tendre , tout en illustations, destiné aux jeunes enfants (à partir de trois ans ) mais que je ne me lasse pas de feuilleter régulièrement.
Fabienne Burchkel nous fait définitivement regretter de ne pas avoir autant de talent qu'elle !
05:08 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (10)
17/04/2007
Quand notre corps parle...
Le corps bavard en vous permettra pas de décrypter si votre
collègue de bureau qui se touche le nez tout en vous parlant est
en train de mentir ou pas.
Il s'agit en effet d'une
lecture plus profonde et plus ardue aussi , ne le cachons pas,
de tous les messages que notre corps exprime à notre insu.
Sophie Marinopoulos, psychologue et psychanalyste, se propose ainsi ,à partir de cas concrets, toujours passionnants, de refléchir (entre autres) à propos de la relation psychique qui s'établit ou non entre l'enfant à venir et sa mère,des odeurs ,des rougeurs intempestives ...
Mais plus qu'un catalogue de cas cliniques, ce texte est une réelle invitation à la tolérance, l'auteure refusant le système binaire "Pour ou contre" en ce qui concerne des sujets dits de société tels l'homoparentalité ou ces grossesses tardives ou au contraire précoces.
Un texte riche et passionnant à l'écriture ample et quasi romanesque parfois.
06:12 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (22)
16/04/2007
"Handicapée de la vie"
"Handicapée de la vie", l'auteure de Le bonheur pour une orange n'est pas d'être un abricot s'est reconnue dans cette formule.
Atteinte
à trente ans d'un cancer, Catherine Preljocaj va se révolter
contre cette injustice du destin tout en essayant d'identifier le point
de départ de cette maladie. Partant du principe que les gens
heureux ne tombent pas gravement maldes, elle va remonter le temps et
va finir par comprendre qu'elle a créé elle même son propre malheur:
"c'est intolérable de s'avouer qu'on désire mourir parce qu'on a
la frousse et le dégoût de vivre."
Son témoignage alterne retours en
arrière et recherches spirituelles diverses (chamanisme, stage basé sur
l'énergie...). Nous faisons ainsi connaissance avec une famille
albanaise travaillée par une histoire difficile (que l'auteure
s'attachera à découvrir) qui s'interdit de montrer toute émotion et
fait subir à ses enfants des traditions dignes du Moyen-Age.
Un récit de vie plein d'énergie.
Le site de l'auteure.
06:02 Publié dans Je l'ai lu ! | Lien permanent | Commentaires (13)
15/04/2007
Découvrons...
08:20 Publié dans Bric à Brac | Lien permanent | Commentaires (20)
14/04/2007
"...le privilège d'être partout chez soi comme les rois, les filles et les voleurs"
Pour répondre à la demande de Gambadou, voici quelques précisions concernat le roman de Muriel Cerf, Les rois et les voleurs .
Ce
livre,je l'ai lu et relu quand j'étais adolescente et à partir de lui,
les livres de Muriel cerf m'ont accompagnée pendant pas mal d'années. Je mentirais en prétendant que c'est toujours le cas car les thèmes abordés dans se derniers romans ne me tentent plus guère...
Muriel Cerf a,
dès son entrée dans le monde littéraire, été célébrée ou détestée. Son
style, baroque et châtoyant, utilise un vocabulaire tour à tour
recherché ou familier et ses longues phrase séduisent ou rebutent.
Les rois et les voleurs
met en scène une très jeune fille Lydie et nous raconte avec humour,
tendresse et vacherie son adolescence. Rien que du classique à première
vue mais le style fait toute la différence et l'on caracole à la suite
de Lydie dans le monde "des gens désespérements grisâtres, couleur de
muraille et de punaise écrasée" pour entrer dans celui , plus onirique
, de la révolte et de la liberté, un monde rempli de gourmandise...
06:23 Publié dans romans français | Lien permanent | Commentaires (16)