cathulu

Les romans "faciles" sont comme certains bonbons, ils créent un effet d'accoutumance et il faut en dévorer plusieurs à la file ...mais au bout d'un moment, on sature et on a envie d'autre chose.
Une lumière sur la neige sera donc le dernier de ma série "j'ai besoin de détente sans quoi mes élèves pourront s'étriper en cours sans que je daigne lever le sourcil gauche).
D'Anita Shreeve, j'avais bien aimé La femme du pilote et après avoir été déçue par un autre roman qui me promettait "un bonheur de lecture" (et que j'ai mis à disposition chez Bookmates), j'avais décidé de lui redonner sa chance. D'ailleurs, son roman me faisait de l'oeil chez France Loisirs, c'était un signe.
C'était surtout le signe que j'aurais dû passer mon chemin car cette histoire d'un père et de sa fille qui se sont retirés du monde pour supporter un terrible deuil et qui vont trouver une nouvelle-née abandonnée dans la neige m'a laissée de glace (je sais c'est facile mais bon, je me venge). Toute cette histoire de reconstruction a glissé sur moi comme une voiture sur le verglas,( je suis contaminée pa run  précédent ouvrage, au secours !)
Ce livre avait pourtant été cité dans plein de magazines féminins cet été mais il ne vaut même pas la peine d'attendre qu'il sorte en poche. On ne peut même pas traquer les métaphores foireuses et rigoler un peu !
Pas grave, j'ai de quoi rattraper mon retard en bons bouquins...