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meurtres entre soeurs
"Elle ne sait pas qu'il s'agit d'une prophétie."
Une famille recomposée des années 50: Mo et Pa, Olivia et Emily, deux demi -soeurs qui après quelques ajustements parviennent à bien s'entendre . Tout ce bel équilibre va être remis en question à la naissance de Rosie, petite princesse, chouchou de Ma et Po. Sans se concerter, les fillettes vont tenter d'assassiner celle qui empoisonne l'existence de toute la famille. Est-ce pour cela que , même adulte, Rosie n'aura de cesse de ruiner leur existence ?
Manipulations à gogo, vengeances, machinations tortueuses sont au rendez-vous dans ce qui commence comme un comédie , scandée par les répliques pince-sans rire de Pa :
"-Je me fais beaucoup de soucis pour les filles, confie Mo à Pa dans la soirée
-Peut être que tu aurais dû épouser un médecin." ou les leitmotives:
"Elles sont à un âge délicat
Tous les âges sont délicats, soupire Pa."
et va peu à peu prendre une tonalité plus sombre mais non dénué d' un humour , acide et réjouissant. On ne s'ennuie pas une minute et on ne lâche pas ce roman aux allures d'arsenic et vieilles dentelles contemporain.
Une réussite !
Meurtres entre soeurs (Sisters under the skin) , Willa Marsh (alias Marcia Willett), traduit de l'anglais parDaniel Wargny, editions Autrement, 206 pages réjouissantes.
Merci à Clarabel pour le prêt.
09/09/2009 | Lien permanent | Commentaires (14)
meurtres entre soeurs...en poche
"Elle ne sait pas qu'il s'agit d'une prophétie."
Une famille recomposée des années 50: Mo et Pa, Olivia et Emily, deux demi -soeurs qui après quelques ajustements parviennent à bien s'entendre . Tout ce bel équilibre va être remis en question à la naissance de Rosie, petite princesse, chouchou de Ma et Po. Sans se concerter, les fillettes vont tenter d'assassiner celle qui empoisonne l'existence de toute la famille. Est-ce pour cela que , même adulte, Rosie n'aura de cesse de ruiner leur existence ?
Manipulations à gogo, vengeances, machinations tortueuses sont au rendez-vous dans ce qui commence comme un comédie , scandée par les répliques pince-sans rire de Pa :
"-Je me fais beaucoup de soucis pour les filles, confie Mo à Pa dans la soirée
-Peut être que tu aurais dû épouser un médecin." ou les leitmotives:
"Elles sont à un âge délicat
Tous les âges sont délicats, soupire Pa."
et va peu à peu prendre une tonalité plus sombre mais non dénué d' un humour , acide et réjouissant. On ne s'ennuie pas une minute et on ne lâche pas ce roman aux allures d'arsenic et vieilles dentelles contemporain.
Une réussite !
12/03/2011 | Lien permanent | Commentaires (6)
Meurtres au manoir
"J'ai tout de suite senti que je tuerais pour l'avoir."
Clarissa, jeune célibataire à la vie sentimentale desespérement placée sous le signe de l'échec, a su habilement manoeuvrer pour conquérir le coeur de Thomas, veuf de fraîche date à défaut d'être de première fraîcheur. Mais plus que de l'homme, c'est surtout de son manoir qu'elle est tombée amoureuse. Quant aux deux tantes âgées qui font partie du lot, elles ont l'air de délicieuses chéries et entreprennent aussitôt de cajoler la nouvelle arrivante.Pourtant Clarissa va bientôt se rendre compte que les vieilles dames ont de bien étranges" petites manies" et que "Les vifs et les morts sont liés les uns aux autres pour l'éternité.". Y aurait-il quelque sorcellerie dans l'air ?
Les cent premières pages de ce roman sont un pur délice d'atmosphère délicieusement surannée (l'intrigue se déroule au XXème siècle, mais au coeur de ce paysage de "boisé"menaçant, on se sent quasiment hors du temps) et de manigances féminines. Nous naviguons dans une atmposphère à la croisée d'Arsenic et vieilles dentelles et de L'ile aux trente cercueils* avec un bonheur sans pareil, même si à force de fourberies et de rebondissements, l'intrigue s'essouffle un peu. Mais un livre où les femmes se sortent vite de leur "apathie tisanière" et font carburer leurs neurones à toute allure pour mieux se jouer des hommes est un bonheur qu'on ne peut se refuser !
Meurtres au manoir, Willa Marsh, (pseudonyme de Marcia Willet), traduiut de l'anglais par Henry Dougier et Emmanuel Dazin, autrement 2012, 275 pages dévorées d'une traite !
*Grosses ficelles et sorcellerie païenne à deux balles, j'assume !:)
Du même auteur: Meurtres entre soeurs
06/01/2012 | Lien permanent | Commentaires (17)
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