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London boulevard

 ken bruen

"Avec du pèze, je serais carrément dangereux."


London boulevard,  pastiche du film de Billy Wilder, Sunset Boulevard, met en scène un homme qui sort de prison et qui, malgré quelques accrocs, essaie de se tenir du bon côté de la loi. Flanqué d'une soeur déjantée et d'une patronne , ancienne star du théâtre qui vit dans un univers totalement protégé et factice, il a fort à faire pour satisfaire ces deux femmes jusqu'au jour où la machine va s'emballer...
"Il peut arriver que ce qu'on a pris pour un minuscule événement isolé déclenche une série d'événements qu'on n'aurait même jamais imaginés. Nous croyons faire des choix, alors qu'en réalité nous ne faisons qu'assembler des bribes de conclusions préfabriquées." Nous ne pourrons pas dire que nous n'étions pas prévenus mais tout l'art de Ken Bruen est de nous plonger dans un univers confortable, dans la mesure où nous retrouvons des figures déjà rencontrées :le repris de justice qui sort de prison, le vendeur de journaux aux pieds froids (même pas le temps de lui acheter de chaussettes rouges comme ici) et paf, au moment où nous sommes bien anesthésiés, Bruen nous envoie un uppercut (ou pire).
Musiques de jazz, palanquées de références de romans policiers-nous croiserons même James Ellroy venu faire une lecture de son dernier roman- accompagnent le héros dans sa quête d'un univers un peu plus chaleureux, même s'il feint de de ne pas y attacher d'importance...
Le style est incisif, efficace et rapide. Ce roman se dévore et vous remet le pied à la lecture !

Sur nos écrans en juin.

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London Boulevard, le film

Il sort de prison, où il a sans doute suivi un stage  de mannequina car il arbore un visage impassible (une expression et demi à son actif) et des costards taillés sur mesure.
Elle est censée être au crépuscule de sa vie et de sa carrière , elle est interprétée par la frêle, fraîche et diaphane Keira Knightley (je file acheter des bas de contention pour me pendre), dont les portraits s'affichent en 4 par 3 sur les murs de la ville.
Lissé, aseptisé, vidé de tout son charme et de son énergie le roman de Ken Bruen. Le réalisateur n'en a gardé que la violence crue . Insupportable. J'ai tenu dix minutes.

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26/04/2012 | Lien permanent

”Avec du pèze, je serais carrément dangereux.”


London boulevard,  pastiche du film de Billy Wilder, Sunset Boulevard, met en scène un homme qui sort de prison et qui, malgré quelques accrocs, essaie de se tenir du bon côté de la loi. Flanqué d'une soeur déjantée et d'une patronne , ancienne star du théâtre qui vit dans un univers totalement protégé et factice, il a fort à faire pour satisfaire ces deux femmes jusqu'au jour où la machine va s'emballer...
"Il peut arriver que ce qu'on a pris pour un minuscule événement isolé déclenche une série d'événements qu'on n'aurait même jamais imaginés. Nous croyons faire des choix, alors qu'en réalité nous ne faisons qu'assembler des bribes de conclusions préfabriquées." Nous ne pourrons pas dire que nous n'étions pas prévenus mais tout l'art de Ken Bruen est de nous plonger dans un univers confortable, dans la mesure où nous retrouvons des figures déjà rencontrées :le repris de justice qui sort de prison, le vendeur de journaux aux pieds froids (même pas le temps de lui acheter de chaussettes rouges comme ici) et paf, au moment où nous sommes bien anesthésiés, Bruen nous envoie un uppercut (ou pire).
Musiques de jazz, palanquées de références de romans policiers-nous croiserons même James Ellroy venu faire une lecture de son dernier roman- accompagnent le héros dans sa quête d'un univers un peu plus chaleureux, même s'il feint de de ne pas y attacher d'importance...
Le style est incisif, efficace et rapide. Ce roman se dévore et vous remet le pied à la lecture !51NGBu-imsL._SL500_AA240_.jpg

Trouvé à la médiathèque...

London Boulevard. ken Bruen. Fayard noir. Mars 2008. 332 pages.

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