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Une fille formidable
"- Une cuillerée de brandy lui ferait peut-être du bien, dit Robert. S'adonner à la lubricité est extrêmement débilitant à son âge."
Junon, dix-sept ans, fraîchement déniaisée par deux cousins dont elle est amoureuse , mais pour qui elle fait partie des meubles, comme l’indique le titre original, fuit tout à la fois le blitz de Londres et un éventuel départ pour le Canada où elle est supposée rejoindre sa mère.
Des circonstances un peu rocambolesques l'amènent donc en Cornouailles où elle se fraie vite une place au sein d'un domaine agricole. Là, Robert Copplestone, le maître des lieux, va lui proposer de l'héberger jusqu'à la fin de la guerre et la prendra même en charge quand la jeune fille se découvrira enceinte.
Si Junon est extrêmement naïve par certains côtés, être élevée par une mère pudibonde et mal aimante ne facilite guère les choses, elle est cependant très débrouillarde et vive. Mary Wesley, qui se soucie comme d'une guigne des conventions et de la morale, lui laissera même le mot de la fin , manière de prendre sa revanche sur l'un de ceux qui l’avait traitée avec désinvolture.
L'auteure en profite aussi pour égratigner au passage la société de son époque et mène tambour battant une comédie dont les personnages sont hauts en couleurs. Un plaisir à ne pas se refuser !
Traduit de l’anglais par Sylviane Lamoine, éditions Héloïse d'Ormesson 2019, 346 pages pleines d'entrain.
27/05/2019 | Lien permanent | Commentaires (9)
Tag, le retouuuuuur !
Tag a dit Cuné.
Cathulu : Ok !
Si j' étais :
1. Moi. (bon Toi, si j'ai bien suivi). En fait c'est déjà fait. Ton nouvel avatar n'est autre que le professeur Trelawney, alias Miss Emma Thompson et , tu ne pouvais pas le savoir mais ayant opté pour des lunettes à la Audrey Pulvar, (pas dans l'espoir de séduire un Arnaud M., je précise)je me suis en fait rendue compte que je ressemblais plutôt à ceci, les prédictions foireuses en moins.
Argh, entre temps tu as changé ton avatar, tant pis !:)
Je reprends : Cuné, la bougeotte incarnée, grande tortureuse de livres, et tout aussi grande tentatrice, matutinale et percutante , indispensable !
2. Fashion, impossible , hélas trois fois zhélas ! il n'y en a qu'une.
3. amoureuse, 27 ans que ça dure avec des hauts et des bas, of course.
4. anglaise, j'ai l'embarras du choix, ! en vrac : Emmeline Pankhurst (et non Pancakes comme on me le souffle dans l'oreillette) pour ses convictions, Kate Bush (plus que 10 jours à attendre son nouveau CD !) pour son talent ou bien tout simplement grande, rousse, pâle et excentrique !
5. écrivain, ce serait un cocktail détonnant avec un tiers d'Anne Fine, un tiers de Mary Wesley et un tiers de Céline Minard !
6. en colère, pourquoi si j'étais ? La colère est un de mes moteurs !
7. d'humeur joueuse, je le suis, la preuve : ce tag !
8. un rideau, le rideau de fer à sa disparition.
9. une pandémie, la procrastinite aiguë, ou la flemmingite, aiguë aussi.
10. un assureur , ben là je triche un peu , plutôt une assurance : Books lovers never go to bed alone !
Vont se mettre à cogiter : Aifelle, Antigone, Clara, Keisha, Ptitlapin,Theoma; ne me remerciez pas.
Les questions seront :
Que serais-tu si tu étais :
1/Une artiste
2/une matière
3/un événement
4/un film
5/un mot
6/une émotion
7/une sculpture
8/un peintre
9/piquante
10/énervante !
11/11/2011 | Lien permanent | Commentaires (17)
le questionnaire tous terrains
Vu pour la première fois chez Bellesahi, lu ensuite chez Gambadou ,qui m'a gentiment demandé de prendre le relais :le questionnairedu 4.
Les quatre livres de mon enfance: la série des Fantômette de Georges Chaulet,La série des Fifi Brindacier d'Astrid Lindgren qui m'ont donné une image dynamque des filles, La caravane (le Cheik d'Alexandrie), une série de contes orientaux qui m'ont fascinée, et quand j'avais douze ans, Boy, de Christine de Rivoyre, un roman polyphonique autour d'une jeune homme volage , veillétaire mais si charmant...
Les quatre auteurs que je lirai et relirai encore :
Colette,Sylvia Plath, toutes les Anglaises (Alice Thomas Ellis, AnneFine, Helen Dunmore, Jane Gardam, Virginia Woolf, Mary Wesley...), Marie Desplechin.
Les quatre auteurs que je n'achèterai (ou n'emprunterai ) probablement plus:
Houellebecq, Angot, Beigbeder , Djian .
Les quatre bouquins que j'emporterais sur une île déserte:
Le dictionnaire historique de la langue française , uneanthologie poétique, une flore de la région et un manuel dustyle: comment survivre en milieu hostile (ça doit exister, non ?)
les quatre premiers bouquins de ma liste de livres à lire (à relire):
Il s'agit en fait du sac de printemps que je suis entrain de me constituer pour l'emporter en vacances fin avril: Le manuel de la mauvaise mère , de Kate Long, Les petits avions de Mandelstam, de Helen Dunmore, Je vous écris de Inoué Hisachi, Les oeufs de Charles Gancel.
Les quatre derniers mots d'un de mes livres préférés :-Jamais plus je ne reconnaîtrais la maison de mon père. Les roiset les voleurs, Muriel cerf , un roman magistral à lalangue châtoyante sur l'adolescence.
Les quatre lecteurs, lectrices, dont j'aimerais connaître les quatre: tous ceux qui voudront prendre le relais.
24/03/2007 | Lien permanent | Commentaires (22)
Coïncidence
Bon, ce fichu serveur ne daignant pas fonctionner, je vaisprocéder autrement : enregistrer tout ça sous Word et ensuitecopier/coller.
Vous n’allez pas le croire mais , hier matin j’ai relu Leschoses de la vie d’une femme,(cf La postière bionique) et en find’après-midi, j’avais sur mon blog un commentaire très gentil de son auteure,Françoize Boucher ! J’avais le sourire jusqu’aux oreilles et ça m’adonné la pêche toute la soirée (et encore ce matin) malgré la canicule.
En plus, elle me posait une vaste question : Who areyou ?
Je n’allais pas faire une bio factuelle, style petite annonce « rencontre » parce que detoutes façons je ne suis pas blonde à forte poitrine… J’ai cogité une bonnepartie de la nuit.
Comme plein de questionnaires se promènent de blog en bloget que je serais bien incapable d’y répondre, j ai décidé de créer le mien.Bien sûr, il sera axé autour des livres.
1/Quel est le titre du premier livre que vous avezlu ?
2/Quel est le grand classique que vous n’êtes jamaisarrivé à lire jusqu’au bout ?
3/ Quelles sont vos héroïnes de roman favorites ?
4/Quels sont les livres ou les auteurs qui vous ont aidéà vous structurer ?
5/Quel livre avez-vous eu envie de jeter par lafenêtre ?
6/Quel livre regrettez-vous de ne pas avoir écrit ?
7/Qu’utilisez-vous comme marque-page ?
1/ Le secret de Calinou. C’était mon premier « bibliothèquerose ». Je l’ai relu très souvent.
Je me souviens encore de l’histoire et de la personne qui mel’avait offert mais plus de l’auteur.
2/Je n’ai pas honte de dire qu’il y en a plusieurs. J’aipourtant utilisé différentes stratégies pour en venir à bout mais en vain.
Sachant que je risquais d’avoir des difficultés à trouverdes livres en Côte d’Ivoire, histoire de me forcer la main, j’avais emportéL’homme sans qualités de Musil. Pas pu dépasser la moitié du premier tome.Je suis allée jusqu’au troisième tome de La Recherche de Proust qued’aucuns affirment relire chaque été. C’est bizarre tout le monde relit Proust, y a pourtant bien unmoment où ils ont dû le lire (en maternelle sans doute). L’éducationsentimentale m’est aussi tombé des mains…
3/Fifi Brindacier et Fantômette ont montré à l’enfant quej’étais qu’être une fille ce n’éatit pas seulement ressembler aux Petitesfilles modèles.
Dans un autre genre, j’admire Betty de 37°2 le matinde Djian. Elle va jusqu’au bout…
J’aime aussi les héroïnes si délicieusement incorrectes de MaryWesley.
4/ Doris Lessing, Virginia Woolf (autant leur vie que leurœuvre), Marguerite Duras (sur qui j’ai travaillé), Peter Handke (La femmegauchère) et plein d’autres qui neme viennent pas à l’esprit ou qui l’ont fait qans que je m’en rende compte.
5/ Bleu comme l’enfer de Djian (trop de violencegratuite) et Lettre à mon chien de François Nourissier pour tromperie sur lamarchandise. Je m’attendais à un texte un peu dans l’esprit de Colette(l’ écrivaine, pas le magasin) et je n’ai trouvé que nombrilisme exacerbé.
6/Sans hésiter un recueil de poèmes : Baltiquesde Tomas Tranströmer car régulièrement en le lisant , je me dis « C’estça, c’est exactement ça », on est partagé entre l’agacement de nepas y être arrivé soi même et l’admiration pour la justesse des mots.
21/07/2006 | Lien permanent | Commentaires (8)
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