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Le chat assassin s'en va
"Rentre vite à la maison que je puisse t'étrangler"
Se sentant trahi par Ellie, sa petite maîtresse, Tuffy, alias le chat assassin, décide théâtralement de quitter son foyer. à lui l'aventure ! Mais Tuffy aime son petit confort et n'est pas du tout prêt à se nourrir d'un oisillon qu'il n'a même pas tué:" "Ne sois pas si douillet! C'est de la viande. Toute fraîche. c'est bon et traditionnel. Et tu as vraiment faim."
Hélas ! Mes amis, je suis encore loin d'avoir assez faim""
Il lui faudra donc se faire adopter et là les ennuis commencent, pour le plus grand plaisir des lecteurs grands ou petits ! Quel plaisir de retrouver Tuffy le roi de la mauvaise foi et toute sa petite famille ! Les dessins pleins de malice de Véronique Deiss accentuent encore l'humour des aventures de notre chat préféré ! Un petite plaisir à (s) offrir sans faute !
Le chat assassin s'en va, Anne Fine, traduit de l’anglais par Véronique Haïtse, École des loisirs 2014, pour les enfants qui aiment déjà lire tout seuls.126 pages et un final haut en couleurs !
26/02/2014 | Lien permanent | Commentaires (12)
L'anniversaire du chat assassin
"Des fantômes dans le placard et des bosses dans le lit, voilà le prix à payer. Que cela vous serve de leçon !"
Sacré Tuffy ! Parce que ses maîtres ont décidé de fêter Halloween plutôt que son anniversaire, (quelle idée d'être né un 31 octobre in England !) notre chat préféré va leur mener la vie dure une semaine durant et organiser sa propre fête. Evidemment les chiens seront interdits. Evidemment une floppée de chats délurés qui s'amusent et bambochent cela ne peut que tourner mal... Mais bien sûr , comme d'hab' ,Tuffy retombera sur ses pattes et continuera de martyriser sans vergogne son maître.
Les chats font la loi !
Une nouvelle aventure sympathique de Tuffy, même si Hallowen a perdu tout son impact en France. Les dessins pleins de malice de Véronique Deiss contribuent au plaisir de ce roman destiné aux enfants qui aiment déjà lire tout seuls.
L'anniversaire du chien assassin, Anne Fine, traduit de l'anglais par Véronique Haïtse.71 pages qui se gaussent (gentiment ) des chiens.
20/11/2010 | Lien permanent | Commentaires (5)
Le tyran domestique
Je hais la Famille
Elle me donne des crampes d'écriture !
Dorothy Parker
S'il y a une écrivaine à qui la famille ne donne pas de crampes d'écriture, c'est bien Anne Fine. Que ce soit dans ses livres destinés à la jeunesse (Madame Doubtfire c'est elle) ou aux adultes, elle en brosse un portrait féroce et réjouissant. Dans un jardin anglais , on voyait une mère de famille qui détruisait allègrement les massifs de fleurs et les illusions de ses enfants, dans Le tyran domestique c'est le personnage de la marâtre qui est revisité. Ici, tous les stéréotypes semblent inversés, le compagnon est un être falot qui courbe le dos, ne voulant fâcher ni son ex-femme ni la nouvelle, qui s'aveugle sur le comportement de ses enfants...Quant à la marâtre qui se coltine les ennuis de tout le monde, elle a bien du mérite mais peu de récompenses à son goût.
Chacun en prend pour son grade et l'auteur mène son récit tambour battant. Savourez bien l'analyse des photos du mariage auquel les parents n'ont pas été invités...
Faudra-t-il que les auteurs français se fassent naturaliser anglosaxons pour aboutir à une tel sommet dans la méchanceté pleine d'humour ?
08/07/2006 | Lien permanent | Commentaires (1)
”Le premier qui dit la vérité ...”
Les réunions de familles, surtout quand i est questiond'héritge ou de cadeaux, peuvent rapidement tourner au règlement decompte... le petit Ralph en fera la "cruelle" expérience en passantla journée de Noël enfermé dans sa chambre.
Il estvrai qu'il n'a pas de chance car il cumule : sa grand-mère a toutd'une peste, sa grand tante a toujours une fragilité quelconquel'empêchant, bien malgré elle d'aider Tansy( la mère de Ralph)qui a fort à faire car c'est sur elle seule que reposel'organisation de ce Noël familial.
"-La tradition ? pouffa maman.Les combats entre ours et chiens aussi, c'était la tradition. Etpuis autrefois, la tradition voulait qu'on se moque des fous Etque les hommes ne mettent jamais les pieds dans la cuisine.
ce quila ramena à la réalité. Elle prit oncle Tristan par la manche pourqu'il vienne décoller le scotch de la porte du four, arroser ladinde et vérifier que les pommes de terre ne brûlaient pas".
Vous l'aurez compris, Anne Fine, dans Au secours c'est Noël se livre à un joyeux jeu de massacre des traditions.
Chacunse plaira à reconnaître quelqu'un de sa connaissance dans cette famillebigarrée et sympathique : le grand-père bricoleur qui casse plusqu'il ne répare, les neveux, Attila juniors qui détruisenttout sur leur passage sous les yeux indifférents de leursparents...Alors forcément avec de tels individus , quand quelqu'un a la"bonen " idée de jouer à l'équivalent du jeu de la vérité, lamèche est allumée...
Anne Fine vous aura prévenu : "Vous attendez Noël avec impatience? Méfiez-vous !"
aglisser dans les souliers à partir de 9 ans pour engendrer les sourireset détendre l'atmosphère :"Chez nous, c'est quand même plus calme ! ".
PS: pour ceux qui manqueraient d'idées, en prim deux listes de cadeaux de Noël sont offertes par Ralph ...
12/12/2007 | Lien permanent | Commentaires (21)
Le Noël du chat assassin
"C'est ça, joyeux Noël à toi aussi !"
Serait-ce parce que "L'esprit de Noël n'est pas arrivé jusqu'à [sa ]gamelle" que Puffy va finir enfermé dans la garage ? Ne serait-ce pas plutôt parce que ,comme d'hab', notre chat rouquin préféré a enchaîné les catastrophes, prétendant avec un aplomb formidable que ce n'était pas de sa faute ?
En tout cas, grâce à ce félin rouquin, Noël sera mémorable et les jeunes lecteurs se régaleront des volte- faces de Puffy qui,tantôt se prête de mauvaise grâce aux inventions de Ellie et de ses cousins, tantôt cabotine dès qu'il est le centre de l'attraction. Il finira par atteindre le sommet...du sapin et en subira les conséquences !
"Ce Noël a été affreux, affreux, affreux ." pour Puffy, gageons qu'il sera nettement plus drôle pour les jeunes lecteurs !
Le Noël du chat assassin, Anne Fine, traduit de l'anglais par Véronique Haïse, aux illustrations , toujours aussi réussies, Véronique Deiss, Mouche de l'Ecole des Loisirs (pour les enfants qui aiment déjà lire tout seuls.
88 pages à lire d'urgence avant de décider d'offrir un chat !
à glisser dans un peu plus d'un mois en dessous du sapin !
17/11/2011 | Lien permanent | Commentaires (8)
15 en 15
Top chrono, c'est parti ! A la demande de Cuné voici donc les 15 noms d'auteur qui me viennent à l'esprit en 15 minutes :
*Kate Atkinson, tout. La monomanie est mon péché mignon.
*Gerard Donovan, pour Julius of course mais en février un recueil de nouvelles va paraître, yesss !
* Colette , pour sa langue drue et charnue.
*Haruki Murakami, Chroniques de l'oiseau à ressort, il ne s'y passe presque rien et on reste fasciné.
* Mary Wesley, Sucré, salé poivré, Une expérience enrichissante. Où comment sourire même des sujets les plus graves .
* Steinunn Sigurdardottir, La place du coeur, un road-book islandais durant lequel une mère et sa fille tentent de refaire connaissance.
*Doris lessing, tout jusqu'au premier tome de ses mémoires. Là j'ai eu un peu de mal à digérer le fait qu'elle ait laissé ses enfants à son premier mari.
* Duras, qui , n'en déplaise à Desproges, n'a pas écrit que des conneries (sauf sur la fin mais l'éditeur a une part de responsabilité...)
*Zola, dévoré à l'adolescence ( en ce moment Dame Cuné et Dominique font des piqûres de rappel très efficaces...)
* Anne fine , ses romans pour adultes et son trop craquant Tuffy.
* les premiers romans d'Helen Dunmore (en particulier Un été vénéneux)
*Timothy Findley, Le chasseur de têtes, le premier , je crois à faire intervenir des personnages de fiction dans la réalité.
*Jane Gardam, L'héritière de Robinson, les premiers romans des éditions Autrement étaient une mine !
*Michael Cunningham, Les Heures juste parfait.
*Clare Morrall, Couleurs pour son extrême sensibilité.
Les représailles des autres occupants de l'étagère des indispensables ne sauraient tarder ...
En attendant j'attends la copie de Ptitlapin et de Libouli et de tous ceux qui voudront bien !
14/11/2010 | Lien permanent | Commentaires (23)
Tag, le retouuuuuur !
Tag a dit Cuné.
Cathulu : Ok !
Si j' étais :
1. Moi. (bon Toi, si j'ai bien suivi). En fait c'est déjà fait. Ton nouvel avatar n'est autre que le professeur Trelawney, alias Miss Emma Thompson et , tu ne pouvais pas le savoir mais ayant opté pour des lunettes à la Audrey Pulvar, (pas dans l'espoir de séduire un Arnaud M., je précise)je me suis en fait rendue compte que je ressemblais plutôt à ceci, les prédictions foireuses en moins.
Argh, entre temps tu as changé ton avatar, tant pis !:)
Je reprends : Cuné, la bougeotte incarnée, grande tortureuse de livres, et tout aussi grande tentatrice, matutinale et percutante , indispensable !
2. Fashion, impossible , hélas trois fois zhélas ! il n'y en a qu'une.
3. amoureuse, 27 ans que ça dure avec des hauts et des bas, of course.
4. anglaise, j'ai l'embarras du choix, ! en vrac : Emmeline Pankhurst (et non Pancakes comme on me le souffle dans l'oreillette) pour ses convictions, Kate Bush (plus que 10 jours à attendre son nouveau CD !) pour son talent ou bien tout simplement grande, rousse, pâle et excentrique !
5. écrivain, ce serait un cocktail détonnant avec un tiers d'Anne Fine, un tiers de Mary Wesley et un tiers de Céline Minard !
6. en colère, pourquoi si j'étais ? La colère est un de mes moteurs !
7. d'humeur joueuse, je le suis, la preuve : ce tag !
8. un rideau, le rideau de fer à sa disparition.
9. une pandémie, la procrastinite aiguë, ou la flemmingite, aiguë aussi.
10. un assureur , ben là je triche un peu , plutôt une assurance : Books lovers never go to bed alone !
Vont se mettre à cogiter : Aifelle, Antigone, Clara, Keisha, Ptitlapin,Theoma; ne me remerciez pas.
Les questions seront :
Que serais-tu si tu étais :
1/Une artiste
2/une matière
3/un événement
4/un film
5/un mot
6/une émotion
7/une sculpture
8/un peintre
9/piquante
10/énervante !
11/11/2011 | Lien permanent | Commentaires (17)
Fly in the ointment
"If true contentment is living free from irritation, then I was content."
(Que faire quand les éditeurs français tardent à traduire les romans d'une de mes auteures préférées ? Dénicher sur la Toile an english book d'occas' et se lancer...)
Son mariage est un tel échec que Lois met une journée complète à se rendre compte que son mari, le froid et indifférent Stuart, a bel et bien déserté le domicile conjugal. Lois va alors pouvoir sortir de ce long engourdissement de dix-huit ans et pouvoir entamer une nouvelle vie. Du moins c'est ce qu'elle croit jusqu'à ce qu'elle se rende compte que son fils, dont elle a dû supporté l'addiction à la drogue, les mensonges et les vols , est devenu père. Doit-elle se désintéresser de cet enfant comme le lui conseille les services sociaux ou laisser parler son coeur et essayer de le soustraire à Janie-Gay, une mère pour le moins déficiente ?
Tous les ingrédients du mélo semblent ici réunis mais l'énergie de l'héroïne, son mauvais esprit réjouissant et le récit mené tambour battant font que tous les écueils du genre sont évités. Anne Fine nous dépeint ici à travers le personnage de Janie-Gay une mère horripilante,immature, tournée uniquement sur elle même , en rébellion permanente contre tout ce qu'elle juge pouvoir l'entraver dans la satisfaction de ses désirs. Une mère dont le comportement vis à vis de son enfant se situe juste au dessus de la limite nécessitant l'intervention des services sociaux . Comportement qui, selon son héroïne , ne peut qu'entraîner néanmoins de lourdes conséquences sur le développement de l'enfant. Et comme Lois n'y va pas par quatre chemins, même si elle sait aussi être patiente, sa solution ne peut être que radicale...Un récit qui peut parfois choquer, politiquement incorrect, nuancé cependant et qui sait aussi ménager de jolis moments de tendresse. Un cocktail détonnant et hautement réjouissant !
04/10/2011 | Lien permanent | Commentaires (6)
le questionnaire tous terrains
Vu pour la première fois chez Bellesahi, lu ensuite chez Gambadou ,qui m'a gentiment demandé de prendre le relais :le questionnairedu 4.
Les quatre livres de mon enfance: la série des Fantômette de Georges Chaulet,La série des Fifi Brindacier d'Astrid Lindgren qui m'ont donné une image dynamque des filles, La caravane (le Cheik d'Alexandrie), une série de contes orientaux qui m'ont fascinée, et quand j'avais douze ans, Boy, de Christine de Rivoyre, un roman polyphonique autour d'une jeune homme volage , veillétaire mais si charmant...
Les quatre auteurs que je lirai et relirai encore :
Colette,Sylvia Plath, toutes les Anglaises (Alice Thomas Ellis, AnneFine, Helen Dunmore, Jane Gardam, Virginia Woolf, Mary Wesley...), Marie Desplechin.
Les quatre auteurs que je n'achèterai (ou n'emprunterai ) probablement plus:
Houellebecq, Angot, Beigbeder , Djian .
Les quatre bouquins que j'emporterais sur une île déserte:
Le dictionnaire historique de la langue française , uneanthologie poétique, une flore de la région et un manuel dustyle: comment survivre en milieu hostile (ça doit exister, non ?)
les quatre premiers bouquins de ma liste de livres à lire (à relire):
Il s'agit en fait du sac de printemps que je suis entrain de me constituer pour l'emporter en vacances fin avril: Le manuel de la mauvaise mère , de Kate Long, Les petits avions de Mandelstam, de Helen Dunmore, Je vous écris de Inoué Hisachi, Les oeufs de Charles Gancel.
Les quatre derniers mots d'un de mes livres préférés :-Jamais plus je ne reconnaîtrais la maison de mon père. Les roiset les voleurs, Muriel cerf , un roman magistral à lalangue châtoyante sur l'adolescence.
Les quatre lecteurs, lectrices, dont j'aimerais connaître les quatre: tous ceux qui voudront prendre le relais.
24/03/2007 | Lien permanent | Commentaires (22)
Une sorte de boîte à souvenirs en mots et en phrases
Stuart Terence Oliver, dit Stol ou Stolly ,collectionne les accidents à une cadence impressionnante.Mais là il a dépassé la mesure et se retrouve à l'hôpital avec pas mal d'abbattis cassés. Sonné mais vivant. Son meilleur ami, Ian, décide de rédiger la biographie de Stol pour lui prouver que "c'est important que tu existes."
Stol est un personnage follement attachant, plein d'invention ,"spécialiste des histoires abracadabrantes",que les profs estiment "juste un peu fantasque"et dont tous disaient"qu"il avait de l'avenir, à condition de rester en vie et qu'il apprenne un jour à lacer ses chaussures." Vous l'aurez compris le ton est plein d'humour , le mot "suicide" ne sera jamais prononcé , pour ne pas dramatiser et aussi pour échapper à tout cette menace de prise en charge socio-psychologique dont Ian se méfie au plus haut point. Les parents de Stol, trop pris par leur travail ne sont jamais stigmatisés. D'ailleurs Stol s'est quasiment fait adopter par les parents de son "ange-gardien" autoproclamé. Au passage, remarquons aussi que Ian est un enfant trouvé dans une boîte à chaussures et que "pour l'instant, j'avoue que ça m'est complètement égal. Parfois, je me sens coupable : je me dis que c'est dommage que quelqu'un comme moi ait bénéficié d'une adoption. Il auarit mieux valu que ça tombe sur un enfant comme Stolly, quelqu'un qui a assez d'imagination pour en profiter pleinement."
Même s'il évoque des thèmes graves,La tête à l'envers in'est jamais "plombant". Tout est traité de manière intelligent et optimiste, sans jamais verser dans la mièvrerie. Anne Fine fait confiance à ses personnages-aux ados parfois pluq qu'aux adultes !- pour faire face avec efficacité et humour aux problèmes qui les touchent parfois de plein fouet. Un roman revigorant !
A partir de 13 ans
15/10/2008 | Lien permanent | Commentaires (4)